Piotr Grigorievitch Grigorenko ou Petro Hryhorovych Hryhorenko (en russe : Пётр Григорьевич Григоренко, en ukrainien : Петро Григорович Григоренко), né le à Borissovka (près de Prymorsk) et mort le à New York, est un officier de l'Armée rouge, dissident soviétique et défenseur des droits humains.
Biographie
Roux et de petite taille, il est victime de discrimination dès son enfance à l'école, il est surnommé "martycka" notamment.
Il a pour cette raison à subir les traitements[4] de la psychiatrie punitive en URSS[5], et ceci malgré sa carrière militaire et de vétéran de la Seconde Guerre mondiale[5].
En 1969, Grigorenko écrit une lettre ouverte à Iouri Andropov, président du KGB, dans lequel il fait état de filatures illégales que le KGB a organisées pour le surveiller depuis sa sortie de prison en 1965, de l'écoute systématique de ses communications et entretiens téléphoniques et de la photographie de sa correspondance.
↑DUFAUD Grégory, « La mobilisation internationale contre la psychiatrie répressive en Union soviétique. Acteurs, lieux, difficultés et succès, années 1960-années 1970 », Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, 2021/1 (n° 52), p. 47-55 (DOI10.3917/bipr1.052.0047, lire en ligne)
↑Emma Gilligan, Defending Human Rights in Russia: Sergei Kovalyov, Dissident and Human Rights Commissioner, 1969-2003, , 272 p., « (...) Red Army General and human rights activist, Pyotr Grigorenko, recently released after a period of forced incarceration in a psychiatric asylum », p. 22
↑Marie Deverre, « Les Tatars de Crimée : de l’exil au retour national », Science politique, , p. 86 (lire en ligne)
↑« Grigorenko, Petro », sur www.encyclopediaofukraine.com (consulté le )
↑(uk) А. І. Коротенко et Г. П. Герасимова, Григоренко Петро Григорович, vol. 6, Інститут енциклопедичних досліджень НАН України, (ISBN978-966-02-2074-4, lire en ligne)
↑(en-US) James Barron, « PETRO GRIGORENKO DIES IN EXILE IN U.S. », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑Adam Ulam, Petro Grigorenko, Thomas P. Whitney et Petro Grigorenko, « The Lives of Peter Grigorenko », Russian Review, vol. 42, no 2, , « Actions based upon this conviction would lead him to incarceration in a mental institution and eventually, in his old age, to exile. », p. 200 (DOI10.2307/129646, lire en ligne, consulté le )