Aux côtés de son frère et de son père, chaque Johnson a eu l'occasion de diriger un parti politique distinct et d'occuper la plus haute fonction politique de la province de Québec pendant un court laps de temps. Daniel, père, a été chef de l'Union nationale, conservateur, avait une position plutôt ambiguë sur la question de l'indépendance du Québec et a été premier ministre du Québec de 1966 à 1968. Pierre-Marc est, quant à lui, devenu en septembre 1985 chef du Parti québécois (PQ), souverainiste et premier ministre pendant 2 mois en 1985. Son frère, Daniel fils, est subséquemment devenu chef du Parti libéral du Québec, fédéraliste, et premier ministre du Québec pendant neuf mois en 1994. Il est également le neveu de Maurice Johnson, député à la Chambre des communes de 1958 à 1962[2].
Entrée en politique
Pierre Marc Johnson est élu député de la circonscription d'Anjou en 1976 et fait ainsi son entrée en politique. Peu après, il fait son entrée au conseil des ministres : il devient dans le cabinet Lévesque, ministre du Travail et de la Main-d'œuvre du au puis ministre des Consommateurs, des Coopératives et des Institutions financières du au [2].
Faisant face à un parti affaibli par de nombreuses démissions, le premier ministre René Lévesque annonce en été 1985 qu'il démissionnera de son poste et quittera la direction du parti à l'automne. C'est ainsi que Johnson est élu président du Parti québécois le et deviendra le suivant premier ministre du Québec. Il finira donc le mandat entamé par Lévesque et est donc pressenti comme candidat aux élections générales de 1985. Il reprend pour l'essentiel les mêmes ministres que ceux sous René Lévesque lors de la constitution de son gouvernement.
Durant son court mandat, il réussit néanmoins à négocier une entente avec le gouvernement du Canada afin de donner au Québec un statut spécial lors des délibérations des futurs sommets de la Francophonie[1].
Succédant au fondateur du PQ, René Lévesque, en tant que chef du parti et premier ministre du Québec, Johnson sera défait par les libéraux de Robert Bourassa lors de ces élections du . Il occupe la fonction de chef de l'opposition officielle jusqu'au , date de sa démission comme président du PQ, chef de l'opposition officielle et député d'Anjou[2].
En , à la suite de l'effondrement du viaduc de la Concorde au-dessus de l'autoroute 19 à Laval (viaduc du boulevard de la Concorde), Pierre Marc Johnson est choisi pour présider la commission d'enquête publique. Cet incident a causé cinq morts et six blessés graves[3]. Cette nomination avait alors causé un certain malaise à cause des relations entre les entreprises qui ont participé à la construction du viaduc de la Concorde, leurs concurrents, et les membres de la commission dont Johnson lui-même[4].
En , il est nommé négociateur en chef du Québec dans le cadre des négociations de l'Accord économique et commercial global, un projet d'accord entre le Canada et l'Union européenne afin de faciliter le commerce et étendre les domaines de coopération[5].
Après avoir travaillé dans quelques cabinets d'avocats, il intègre en 2014 le cabinet Lavery, De Billy à Montréal comme avocat-conseil. En 2017, il est nommé avocat émérite[6].
Il siège au conseil d'administration du CORIM depuis et il en est le président depuis [7].
Le taux de participation lors de l'élection était de 75,7 % et 52 625 bulletins ont été rejetés. Il y avait 4 576 600 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.