Après des études interrompues, il entre en écriture avec des recueils de poésie, en particulier dans les « Cahiers vaudois ». Ce seront: Les roses dans la corbeille, Le pavillon dans les vignes, Printemps à Montmirail, Le visage tourné vers le zénith, ou encore Mon royaume est en fleurs. Il est l'auteur du livret de la « Fête des vignerons » de Vevey en 1927[2]. Il fonde sa compagnie d'agent de change en 1935, avant de l'abandonner en 1945 pour se consacrer à l'écriture[1]. Hormis de brefs séjours en Allemagne, en France et aux États-Unis, il n'a guère quitté sa ville natale. Il aimait Jean Giraudoux et se lia d'amitié avec Valery Larbaud et Jacques Chenevière.
Il signe en tout une vingtaine de nouvelles et de romans, dont le décor est presque toujours Genève, sa banlieue et les paysages alentour[3]. Il est également l'auteur d'une centaine de billets dans différents journaux dont certains ont été réunis après sa mort sous le titre de Menus propos.
Dès le début des années 1980, les éditions L'Âge d'Homme ont commencé à rééditer son œuvre dans la collection Poche suisse.
Distinctions
Grand Prix de la littérature de la ville de Genève en 1951[4].