Son frère Jacques Boncompain, agent littéraire est l'auteur de plusieurs ouvrages dont une histoire de la condition des auteurs de l'antiquité à nos jours (éditions Fayard et Champion).
Sa sœur, Mariette Grelier, née Boncompain, professeur d'espagnol elle est l'auteur de plusieurs ouvrages d'espagnol, ou de portugais comme la Grammaire espagnole contemporaine ou encore l'essentiel de la grammaire ou encore la mini-grammaire.
En 1970, il est lauréat du prix de la critique et sélectionné pour le prix Charles Pacquement des amis du Musée d'Art Moderne. En 1977, il est envoyé en mission culturelle en Inde par le Ministère des Affaires Étrangères en compagnie de Michel Tournier et Robert Sabatier. De ce séjour il rapporte les batiks qui figureront dans ses natures-mortes.
En 1989, il épouse Colette Malet qui deviendra son modèle titre. En 1990, il expose pendant cinq mois au château de Chenonceau.
En 2000, il réalise une peinture murale à la Fondation Johnson and Johnson, Ground's for Sculpture à Hamilton, New Jersey.
En 2002, le Musée des beaux-arts de Shanghai lui consacre une rétrospective. Il pratique indifféremment la peinture à l'huile et le pastel, illustre des ouvrages de bibliophilie, réalise un œuvre gravé d'environ trois cents lithographies, une trentaine de tapisseries tissées par l'Atelier 3 et une œuvre de céramiste à l'Atelier Sassi-Milici à Vallauris.
Il est citoyen d'honneur de la ville de Kobe (Japon), membre de l'Académie de l'Art de Vivre créée par Pierre Benoit, Paul Morand et Jean Cocteau, et membre de l'Académie Drômoise.
En 2014, il met en œuvre le Catalogue raisonné des pastels et peintures à l'huile sous la direction de Dominique Vergnon, historien d'art .
En 2018 Pierre Boncompain fait donation à Montélimar-agglomération d'une centaine d'œuvres issues de son travail et de sa collection personnelle de dessins et de gravures. Cette donation fait l'objet d'une exposition de Renoir à Picasso, du au au Musée d'art contemporain Saint-Martin et au Château des Adhémar, à Montélimar[2].
En remerciement la Ville de Montélimar nomme esplanade Pierre Boncompain le parvis de la Maison des Services Publics abritant, entre autres, le Musée d'art contemporain Saint-Martin[3].
Illustrations
1969 : Collabore au journal Combat pour des portraits d'écrivains
1973 : Illustrations pour le centenaire des œuvres de Colette (La chambre éclairée, Chéri, La fin de chéri, Le voyage égoïste, Aventures quotidiennes), Éditions du club de l'Honnête homme
1977 : Collaboration à l'illustration des œuvres complètes de Marcel Pagnol - Éditions du club de l'honnête homme