Une partie de l'enfance et de l'adolescence de Philippe Di Folco se déroule à Créteil, ville qui lui inspire plus tard son premier roman, My Love Supreme (2001)[1].
En 1997, Jean-François Bizot lui demande de collaborer au groupe Nova Press. Di Folco produit également à cette époque quelques émissions pour France Culture[3] et écrit des reportages pour des mensuels comme Air France Magazine, L'Optimum, TGV Magazine ou DeDicate. Il quitte Nova Press au moment de la disparition du mensuel parisien Nova Magazine.
À partir de la fin des années 1990, quelques revues publient de lui des poèmes et des nouvelles et son premier ouvrage sort en 2000, aux éditions Derrière la Salle de bains (Rouen) qui édite depuis l'ensemble de ses textes poétiques.
En , sort sous sa direction le Dictionnaire de la pornographie, salué par la presse[5].
De 2007 à 2009, il participe à l'écriture du scénario de Tournée[6], le quatrième long-métrage du réalisateur et acteur Mathieu Amalric[7].
En , il est commissaire associé avec l'atelier Michel Bouvet d'une exposition internationale sur le livre, We Love Books! A World Tour[8] (Mois du Graphisme, Échirolles, nov. 2008 - janv. 2009), exposition pour laquelle il a entrepris un voyage à Antananarivo.
En , il organise grâce à l'Imec deux séries de rencontres : la première sur la question du faux (« Causeries au coin du faux ») et la deuxième, autour de la mort, de la mémoire et des archives (« In Memoriam »), en préfiguration du Dictionnaire de la mort publié aux éditions Larousse en 2010, réunissant plus de 200 contributeurs scientifiques[9].
En 2013 sort son quatrième roman, Lavomatic (Stéphane Million éditeur), genre avec lequel Di Folco renoue sept ans après SalvaTM : entre thriller et dystopie, jouant sur certains codes propres aux séries télévisées, cet ouvrage révèle une « esthétique cinématographique érudite et élégante. Un cauchemar rude et voluptueux. »[10]. En , il publie pour la première fois une biographie, inédite et fort documentée, intitulée L'Empereur du Sahara, qui reconstitue la vie d'un mystérieux cryptarque de la Belle Époque, le millionnaire Jacques Lebaudy[11].
En , sort sur les écrans le film Barbara de Mathieu Amalric, dont il est le coscénariste[12].
En , il présente son premier court métrage, La Biche morte, en partenariat avec Kanal - Centre Pompidou[13].
Vie privée
Il est le père de l'artiste Inès Di Folco Jemni[14].
Peau, tatouage et piercing, publié simultanément en 4 langues avec des photographies de Philippe Vaurès-Santamaria, éd. Fitway, 2004 (ISBN978-2752800299).
Les Grandes Impostures littéraires. Supercheries, canulars, et autres trafics de textes, Écriture/L'Archipel, 2006 (ISBN978-2-909240-70-1).
La Littérature gourmande. De François Rabelais à Marcel Proust, coll. « Les Plus belles pages », anthologie critique, Éditions Eyrolles, 2012 (ISBN978-2212553208).
Criminels. Histoires vraies, avec Yves Stavridès, Paris, éd. Sonatine/Perrin, 2014, 400 p. (ISBN978-2355842733) — Sortie en format poche chez Pocket, 2016.
Le Vrai Comte de Montecristo, coll. « Insulaires », Les éditions du Trésor, 2020 (ISBN979-1091534611).
Plagiats et impostures littéraires d'hier et d'aujourd'hui, Éditions Écriture / L'Archipel, 2022 (ISBN9782359053593).
« N'importe quoi pour un peu de tendresse » in X : 100 auteurs pour un anniversaire : 10 ans donc !, coll. 11/Vingt, Sens&Tonka, Paris, 2005 (ISBN978-2-84534-118-0).
Entre 2007 et 2009, Philippe Di Folco a participé à l'écriture du scénario de Mathieu Amalric intitulé Tournée. En 2010, il rencontre Michel Vuillermoz avec qui il entreprend l'écriture d'un film, premier long-métrage du comédien. En 2011-2012, il travaille à la scénarisation du projet de long-métrage de Valérie Gaudissart. En 2013, Stanley Woodward le contacte pour coscénariser un premier long-métrage[21]. Par ailleurs, trois courts-métrages tirés de son roman My Love Supreme ont été tournés au printemps par les élèves de la classe de cinéma du lycée Léon-Blum de Créteil à la suite d'une série d'ateliers d'écriture[22],[23]. En décembre 2013, il est membre du jury du Festival des Rencontres Henri Langlois de Poitiers. Il est ensuite le coscénariste du film Barbara (2017) de Mathieu Amalric. En juin 2019, il produit et réalise un premier court métrage, La Biche morte, d'après un tableau de Gustave Courbet[24].
« Défense et illustration du livre-objet » in Les Alliés substantiels ou le livre d'artiste au présent, Pays-Paysage, Actes de la 2e biennale d'Uzerche, 1991.
« Origines improbables de la techno », in: Jean-Yves Jouannais & Christophe Kihm (dir.), Techno, anatomie des cultures électroniques, hors-série Art press no 19, .
[préface] Faire des livres, défaire les codes, Atelier Michel Bouvet - Gobelins l'école de l'image, Paris, 2007.
We Love Book: A World Tour[25], Centre européen du Graphisme, Échirolles, 2008 (ISBN978-2-915952-09-4).
« Dissimulées et sans valeur marchande » in Curieux curiosa - Colloque des Invalides 2007, Éditions du lérot, Tusson, 2009 (ISBN9782355480133).
« L'Heure de vérité », in: 100 Monuments, 100 Écrivains, Éditions du Patrimoine, 2009 (ISBN9782757700570).
« La pornographie est-elle une esthétique ? », in: Pier-Pascale Boulanger (s/dir.), Éros. Traduire le texte érotique[26], Montréal, UQAM / Figura no 32, 2013, p. 17–42 (ISBN9782923907307).
« La vérité est-elle soluble dans l'alcool ? », in: Alcools - Colloque des Invalides 2012, Éditions du lérot, Tusson, 2013.
« Pas sage », in: Mike Ibrahim (dir.), Les Animaux sauvages, Le Texte vivant / Mercury Records, 2013 (ISBN9782367230665).
↑Dont : « Que devient la musique quand elle disparaît » (Nuits magnétiques, 13/04/1998) ; « Je ne suis pas là mais... le répondeur » (Nuits magnétiques, 25/11/1998) ; « Blanche est la nuit » (Nuits magnétiques 16/04/1999) avec Gilles Châtelet ; « Géopolitique d'un centre commercial » (État de fait, 2/04/2000) ; « Les Indiens des plaines » (Du jour au lendemain, 2/09/2000) ; « Mémoires de cuisines » (État de faits, 25/12/2000) ; « Alchimie de l'épuisement » (Surpris par la nuit, 16/12/2003)