Guy KonopnickiGuy Konopnicki
Guy Konopnicki dit « Konop », né le à Paris, est un journaliste et romancier français. BiographieMilitant, fils de militantsGuy Konopnicki est le fils de Raphaël Konopnicki[1] (1915-2011 — « Édouard Voisin » dans la Résistance[2]), un Juif né à Kalisz (Pologne), et de Rose Konopnicki, née Rosa Hoffnung (1913-2012), née à Gelsenkirchen (Allemagne), résistante décorée de la Croix du combattant volontaire 1939-1945[3]. Sa grand-mère, son oncle, sa tante et deux jeunes cousins sont déportés à Auschwitz par le convoi 40 du 4 novembre 1942.[réf. nécessaire] Élève au lycée Paul-Valéry, il est militant communiste dans sa jeunesse, membre du bureau national de l’Union des étudiants communistes (UEC) entre 1968 et 1972, président de l’UNEF [4]de 1971 à 1972[5], et membre du Parti communiste français (PCF) de 1963 à 1978. Journaliste et écrivainIl commence sa carrière[6] de journaliste à l’hebdomadaire culturel communiste France Nouvelle puis anime l’association Travail et Culture, organisation culturelle liée à la CGT. Après sa rupture avec le PCF, en 1978, il collabore à Libération ainsi qu’au Matin de Paris et, de 1985 à 1992, au mensuel Globe. Il est, depuis 1999, chroniqueur au magazine Marianne. Il participe au Panorama de France Culture de 1980 à la disparition de cette émission, en 1999. Toujours sur France Culture, il participe depuis sa création à l’émission Des Papous dans la tête. Il est également scénariste et dialoguiste de cinéma (Rouge Baiser de Véra Belmont, 1985). À la fin des années 1970, il s’affirme comme romancier avec Au chic ouvrier, publié en 1979 aux éditions Libres Hallier. Dans ce roman, il joue des sonorités de l’accent yiddish en français et fournit un glossaire. Il jouera par la suite de diverses contraintes volontaires : ainsi, dans Ligne 9, chaque station de métro située entre Mairie de Montreuil et Pont de Sèvres forme un chapitre. Les Cahiers de Prague constituent un roman gigogne, où chaque histoire en comprend au moins une autre. Il est également auteur de romans policiers sous le pseudonyme transparent de « Konop ». Le héros est le commissaire Samuel Benamou, flanqué depuis Poulet Casher de l’inspecteur Liou Pin, né dans l’Indochine française. Pas de Kaddish pour Sylberstein a été adapté au cinéma par Alexandre Arcady sous le titre K, avec Patrick Bruel dans le rôle du commissaire. Il puise son inspiration romanesque dans l’histoire contemporaine, celle des guerres et des révolutions. Ses thèmes favoris se réfèrent au communisme, au monde juif mais aussi à la mémoire populaire. Ses romans Ligne 9 et Le Silence de la ville révèlent son fort attachement au Paris populaire, ses banlieues, son métro, etc. Son « vécu », remanié, est également une de ses sources[réf. nécessaire]. Il est l’auteur d’essais politiques et littéraires, comme Éloge de la fourrure, Pour en finir avec la France éternelle, La Faute des juifs[réf. nécessaire] ou le pamphlet Il est toujours interdit d’interdire, paru en 2020 chez Impacts éditions. Revenu à la politique active en 1992, il a été conseiller régional d’Île-de-France de 1992 à 1998, élu dans les Hauts-de-Seine sur la liste Génération écologie. PublicationsSous son nom
Sous le pseudonyme de Konop
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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