Philippe Albert de Wurtemberg est chef de la maison de Wurtemberg après la mort de son père, le [1],[2]. Philippe Albert de Wurtemberg appartient à la cinquième branche (dite lignée ducale) de la maison de Wurtemberg. À l'extinction de la branche aînée en 1921, à la mort de Guillaume II de Wurtemberg, la lignée ducale devint la nouvelle branche dynaste de la maison de Wurtemberg[3]. Néanmoins, la nouvelle branche aînée fut la branche morganatique des ducs de Teck (éteinte dans les mâles en 1981)[4], puis la branche morganatique des ducs d'Urach[3].
Opposé au nazisme, et en dépit des objurgations des membres du Stahlhelm dont il fait partie, Philippe Albert refuse de voter au plébiscite du et conseille à ses proches de l'imiter[6]. En 1934, Philippe Albert refuse de faire hisser le drapeau nazi sur le palais du prince royal à Stuttgart et il doit se réfugier à Altshausen avec sa famille[7]. Le duc Philippe Albert est à la tête d'une fortune considérable, investie essentiellement dans l'industrie, l'agriculture et les vignobles, notamment de l'Hofkammer des Hauses Württemberg.
L'archiduchesse Hélène meurt à Tübingen, le , six jours après la naissance de sa fille[1].
Philippe Albert se marie une deuxième fois, à Friedrichshafen, le , avec l'archiduchesse Rose-Marie de Habsbourg-Toscane (1906-1983), sœur de sa défunte première femme. Ils ont deux fils et quatre filles[8] :
Louis de Wurtemberg (né à Stuttgart le et mort à Weingarten le ), renonce à ses droits de succession pour lui et sa descendance. Il s'est marié deux fois morganatiquement : en premières noces, en 1960, avec la baronne Adelheid von Bodman (née en 1938), divorcés en 1970, dont trois enfants, et, en secondes noces, en 1972 avec Angelika Kiessig (née en 1942), divorcés en 1988, dont une fille ;
Marie-Thérèse de Wurtemberg (née au château d'Altshausen le ), mariée en 1957 avec le prince Henri d'Orléans (1933-2019), prétendant au trône de France (divorcés en 1984 et mariage annulé en 2008), dont cinq enfants ;
Maria Antonia de Wurtemberg (née au château d'Altshausen le , baptisée le même jour et tenue par son arrière grand-mère la princesse Marie-Antoinette de Bourbon-Siciles[11] et morte à Friedrichshafen le ), célibataire.
↑(en) Melville Henry Massue, The Titled Nobility of Europe : An International Peerage, Or "Who's Who," of the Sovereigns, Princes, and Nobles of Europe, Londres, Harrison and sons, , 1605 p. (lire en ligne), p. 205.
↑Xavier de Hautecloque, Au cœur de l'Allemagne nazie, Arthaud, , 497 p. (ISBN978-2-08147-402-4).
↑(de) Eberhard Fritz, Das Haus Württemberg und der Nationalsozialismus. Motive des Widerstands gegen Hitler und seine Bewegung : Adel und Nationalsozialismus im deutschen Südwesten, vol. 11, Stuttgart, Christopher Dowe, coll. « Stuttgarter Symposion », , 162 p., p. 142.
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8).
Michel Huberty, Alain Giraud, P. Chevassu et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. II : Anhalt-Lippe-Wurtemberg, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 641 p. (ISBN978-2-901138-020)..
Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : L'Empire d'Autriche, vol. III, t. 11, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 269 p. (ISSN0993-3964)..
Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN978-2-908003-17-8)..