Peymeinade est située à 5 minutes en voiture de Grasse, à 20 minutes de Cannes et 40 minutes de Nice.
Géologie et relief
Les espaces naturels sont situés au sud-est du territoire. Les forêts collinaires représentent le principal réservoir de biodiversité, en continuité avec les autres réservoirs forestiers de la région (corridor écologique). Elles sont reconnues pour leur richesse écologique et classées parmi les sites Natura 2000[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 917 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pegomas », sur la commune de Pégomas à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 16,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 983,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −4,4 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Statistiques 1991-2020 et records PEGOMAS (06) - alt : 109m, lat : 43°36'09"N, lon : 6°56'12"E Records établis sur la période du 01-03-2010 au 04-01-2024
Au , Peymeinade est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (62,9 %), forêts (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), prairies (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[14].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Histoire
Jusqu'en 1868, l'histoire de Peymeinade était, depuis le Moyen Âge l'histoire de Cabris.
Du Ve siècle à 1350, les moines de Lérins remontèrent les cours de la Siagne et fondèrent des établissements agricoles dans la région. Notamment « le Grenier », aujourd'hui Quartier de Grange Neuve, et une autre exploitation dont le nom est « Prouveyresse » est resté.
En 1348-1350, survint la première grande épidémie de peste. La contrée fut dépeuplée. Les moines cédèrent leurs terres au seigneur. Les villageois émigrèrent. En 1400, Cabris fut porté comme « lieu inhabité ».
1416-1451, la peste frappa encore. Mais bientôt la région tout entière allait revivre. Les seigneurs attirent 52 familles du Pays de Vintimille par des « Actes d'habitation ». Celui de Cabris date du .
1709, le gel détruisit à peu près tous les oliviers.
1734-1752, à la suite de la nomination, en 1725, d'un vicaire au hameau de Peymeinade, vicaire qu'il fallait rétribuer et loger, une église et un presbytère furent bâtis.
1786, désir d'indépendance. Un procès allait opposer les habitants du hameau de Peymeinade aux maire et consul de Cabris.
1790, 1824, et 1838, des demandes de séparation furent formulées, mais ce n'est qu'en 1866 que la demande de séparation n'allait prendre son véritable caractère. Les habitants de Peymeinade avaient évolué depuis qu'une route départementale[15] reliant Grasse à Brignoles avait été construite en 1846.
Le , le conseil municipal de Cabris acceptait le projet de partage.
Le , le préfet des Alpes-Maritimes publiait l'arrêté qui créait la commune de Peymeinade. Jean Giraud en fut le premier maire.
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :
total des produits de fonctionnement : 7 473 000 €, soit 911 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 6 018 000 €, soit 733 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 2 606 000 €, soit 317 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 2 264 000 €, soit 276 € par habitant ;
endettement : 5 151 000 €, soit 628 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 13,29 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,84 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,00 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 005 €[20].
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la commune était essentiellement rurale, la culture de la fleur y est importante et approvisionne les usines de parfums de Grasse. Progressivement les terres cultivables disparaissent au profit de constructions résidentielles.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2022, la commune comptait 8 491 habitants[Note 3], en évolution de +4,58 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,4 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 3 948 hommes pour 4 308 femmes, soit un taux de 52,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,74 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
1,6
10,2
75-89 ans
12,2
19,9
60-74 ans
21,7
21,8
45-59 ans
21,6
16,2
30-44 ans
17,0
13,6
15-29 ans
10,6
17,1
0-14 ans
15,3
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2021 en pourcentage[I 7]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,6
9,5
75-89 ans
12,2
17,6
60-74 ans
18,7
20,3
45-59 ans
19,9
18,1
30-44 ans
17,5
16,5
15-29 ans
14,6
16,8
0-14 ans
14,4
Enseignement
Établissements d'enseignements :
Écoles maternelles[28], élémentaires et primaires[29],
Stèle commémorative la mémoire du F.F.I. Antoine Van Schoorisse[39],
Plaque commémorative à la mémoire de deux F.F.I.
Personnalités liées à la commune
Brigitte Bardot (1934-), possédait à partir de 1957, une bastide appelée « Le Castelet »[40] mise en vente en 2020 au prix de 6 millions d'Euros[41].
Lolo Ferrari (1963-2000), n'a contrairement à ce que l'on a dit, pas habité Peymeinade. Elle vivait dans un quartier limitrophe de la commune, Sainte-Anne à Grasse, à deux kilomètres du centre de Peymeinade.
Héraldique
Blason
D’argent à l’écusson d’azur chargé d’une croix du champ accosté et supporté par deux moines affrontés de carnation, habillés d’une bure au naturel et posés sur une terrasse isolée de sinople, celui de dextre tenant dans sa main dextre une faucille renversée d’argent et celui de senestre tenant dans sa main senestre une houe du même, le fer reposant à terre[42].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
En 2015, les enseignants de la commune ont alerté l’inspecteur d’académie en faisant valoir que les deux moines du blason de la commune posaient un cas « d’atteinte à la laïcité[43],[44] ».
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Thomas Peyrot, « Le Blason de Peymeinade offense-t-il la laïcité à l’école ? » in Nice-Matin du lundi 9 février 2015, page 22. Fac simile de l’article disponible en ligne : [1] ; consulté le 1er octobre 2017.
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN2-84234-071-X)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]