Pecqueuse est arrosée par la Prédecelle, un affluent de la Rémarde, ainsi que par le Blin.
Relief et géologie
La commune fait partie de vastes plaines, limitrophe de la Beauce, dont le Hurepoix marque la « porte d'entrée » en provenance de Paris. Sa situation limitrophe, et la présence de deux ruisseaux, le paysage est non uniformément plat, avec les coteaux vallonnés des cours d'eau.
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune, d'une superficie de sept cent quarante hectares, est composée de deux quartiers principaux : le village et le hameau de Villevert, au sud de la commune. Le territoire communal compte également plusieurs lieux de vie, autour de fermes, comme celle de Fromenteau, ainsi qu'un quartier récent limitrophe de Limours, les Pommiers.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisel à 5 km à vol d'oiseau[14], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
Statistiques 1991-2020 et records CHOISEL (78) - alt : 176m, lat : 48°41'04"N, lon : 2°00'01"E Records établis sur la période du 01-01-1974 au 31-08-2019
Source : « Fiche 78162001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
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Logement
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En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 252. Parmi ces logements, 94,1 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour une part de 81,5 % des maisons et de 17,8 % des appartements[19].
Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 4 % étaient des logements d'une pièce, 9 % de deux pièces, 10 % de trois pièces, 16 % de quatre pièces, et 61 % des logements de cinq pièces ou plus[20].
La proportion de ménages propriétaires de leur logement était de 85,1 % et celle des locataires était de 13,7 %. On peut également noter que 1,2 % des logements étaient occupés gratuitement[21].
L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale, rapporté au nombre de ménages, était de 8 % depuis moins de deux ans, 19 % entre deux et quatre ans, 16 % entre cinq et neuf ans, et 57 % de dix ans et plus[22].
Urbanisme
Typologie
Au , Pecqueuse est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].
Elle est située hors unité urbaine[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[24]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].
Toponymie
Attestée sous les formes De Piscosis vers 1105[27], Piscosæ au XIIe siècle[28], valle Pecosa en 1203[27], De Pescusa vers 1205[27], Pescusa au XIIIe siècle, Pecosa[28].
L'office de tourisme du pays de Limours indique que le toponyme trouve son origine dans le mot latin piscis, signifiant endroit humide, poissonneux complété du suffixe -osa-. L'élevage, autrefois si répandu, du poisson dans des viviers est à l'origine de ce type de toponyme[29] . Dans le cartulaire du prieuré de Longpont, les terres sont appelées piscosae car marécageuses ; on y trouve des lieux-dits l’Oseraie, la Grenouillère, la Prédecelle (c'est-à-dire rivière poissonneuse)[30].
La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[31].
Histoire
La création du village de Pecqueuse daterait du début du XIIe siècle, à la suite de la donation par deux frères, Pierre et Simon Castel, de tous leurs droits sur les terres, au prieuré de Longpont-sur-Orge. Ses dons prévoient la création d'une ville neuve, sur ses terres, regroupée l'église.
Au XIIIe siècle, le village devient la propriété de la famille Cousteau de la Barrère, puis à Jacques de Chavannes, conseiller du roi, et seigneurs de Limours.
Le développement de la population au XIXe siècle est lié l'accroissement de l'agriculture dans le Hurepoix et la Beauce. Une distillerie d'alcool de betterave est alors créée, qui fonctionnera jusqu'en 1967.
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[52].
En 2022, la commune comptait 567 habitants[Note 2], en évolution de +1,07 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,4 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 286 hommes pour 262 femmes, soit un taux de 52,19 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[54]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,0
8,1
75-89 ans
6,9
20,7
60-74 ans
25,2
25,3
45-59 ans
22,5
13,3
30-44 ans
20,6
14,4
15-29 ans
10,3
18,2
0-14 ans
14,5
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[55]
Elle dispose d'une école élémentaire publique construite en 2003[49] et scolarisant, en 2013, 37 élèves[56].
Culture
En 2013, une école municipale de musique est à la disposition des habitants de la commune, ainsi qu'un espace de lecture[57].
En 2022, la salle polyvalente Claude-Daragon a été revue et permet dès à présent d'accueillir toute sorte d'évènement culturel nécessitant de la sonorisation et/ou de l'éclairage (concerts, théâtre, etc...).
Sports
Le stade municipal Claude-Daragon est, en 2013, le lieu d'activité de la section football de l'Association sportive de Pecqueuse depuis 1985. Cette association dispose également d'une section tennis. Une association de remise en forme et gymnastique, l'ACA, est également basée au stade[57].
Santé
En 2013, aucun cabinet médical n'est installé à Pecqueuse, les médecins les plus proches se trouvent dans la ville voisine de Limours[58].
En , puis en , la Fête de l'agriculture a été organisée par le centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural du Hurepoix (CIVAM)[59].
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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 47 435 €, ce qui plaçait Pecqueuse au 507e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[61].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 408 personnes, parmi lesquelles on comptait 79,5 % d'actifs dont 73,5 % ayant un emploi et 6,0 % de chômeurs[62].
On comptait 75 emplois dans la commune, contre 95 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 302, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 3] est de 24,9 %, ce qui signifie que la commune offre un emploi pour quatre Pescusiens actifs[63].
La commune de Pecqueuse partage avec sa voisine Limours, une zone d'activité économique.
Au , Pecqueuse comptait 52 établissements : quatre dans l'agriculture-sylviculture-pêche, deux dans l'industrie, sept dans la construction, trente-trois dans le commerce-transports-services divers et six étaient relatifs au secteur administratif[64].
En 2011, six entreprises ont été créées à Pecqueuse dont cinq par des auto-entrepreneurs[65].
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L'église Saint-Médard-et-Sainte-Radegonde, date du XIIe siècle. Les peintures d'ornement sont plus tardives, du XVe siècle.
La cloche nommée Magdeleine en l'honneur de l'épouse du seigneur du lieu, valet ordinaire de la chambre du roi fut bénite en 1736[70].
Personnalités liées à la commune
Pecqueuse est la commune de naissance de Jacques François Cousteau de Labarrère (1729-1802). Général de brigade dans le génie, il servit en Allemagne, à Belle-Isle-en-Mer (1787), à Cambrai puis au Havre (1792). Il était en 1794 inspecteur général des fortifications à l'armée du Nord[71],[72].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cErnest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, page 1312.
↑ a et bHippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
↑M. Mulon, «Le Suffixe -euse dans les noms de lieux du domaine d'oïl », XVI Congres internacional de linguistica i filologia romàniques. Actes, II, p. 282.
↑« Pecqueuse », sur le site du conseil général de l'Essonne (consulté le ).
↑ a et bF.G. (avec C.Ch), « Pecqueuse : Serge Caro passe l’écharpe de maire à Jean-Marc Delaître : Après la démission de Serge Caro, maire depuis 1995, le conseil municipal a élu, ce samedi, Jean-Marc Delaître pour lui succéder », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Trente-cinq années d’élu local, dont 23 en tant que maire de Pecqueuse et dix-sept passées à la Communauté de communes du Pays de Limours. Ce samedi, après le vote du conseil municipal, Serge Caro (DVD) a passé l’écharpe de maire à Jean-Marc Delaître (SE) (...) Le nouveau maire, Jean-Marc Delaître, officie dans l’équipe municipale depuis dix ans ».