Paul Prets
Paul Prets, né le à Kópháza et mort le à Eisenstadt, est un militaire, résistant et fonctionnaire français d'origine hongroise, Compagnon de la Libération. BiographieJeunesse et formationFils d'un menuisier et d'une ménagère, Paul Prets naît le 29 juin 1919 à Kópháza, alors en République des conseils de Hongrie[1]. En 1936, il s'engage dans la Légion étrangère et est stationné en Afrique du Nord jusqu'en septembre 1939[2]. Seconde Guerre mondialeAffecté à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), il prend part à la campagne de Norvège au printemps 1940[2]. Ses qualités de tireur au fusil-mitrailleur lui valent une citation à l'ordre du corps d'armée[2]. À l'issue de cette campagne, la 13e DBLE débarque en Bretagne en vue de participer à la bataille de France. Mais devant l'avancée des troupes allemandes, elle est immédiatement rembarquée et se réfugie en Angleterre[2]. Le 29 juin 1940, Paul Prets fait partie du groupe de légionnaires qui décident de se rallier à la France libre[3]. Engagé dans la campagne du Gabon en octobre 1940, il participe ensuite à la campagne d'Afrique de l'Est au cours de laquelle, le 13 mars 1941 en Érythrée, il est blessé aux jambes par des éclats d'obus et au bras par une balle[2]. Hospitalisé au Levant, il passe ensuite un an de convalescence en Inde[2]. De nouveau sur pied, il est promu sergent et rejoint la 13e DBLE en Égypte[2]. Le 24 octobre 1942, au cours de la seconde bataille d'El Alamein, il est à nouveau blessé par une balle qui le touche à la tête[2]. Il retrouve de nouveau son unité après quelques mois de convalescence en Libye pour participer avec elle à la campagne de Tunisie en 1943[2]. L'année suivante, promu sergent-chef, il prend part à la campagne d'Italie[2]. En août 1944, il participe au débarquement de Provence et à la Libération de la France[2]. Le 1er décembre 1944, au cours de la bataille des Vosges, il subit sa troisième blessure lorsqu'il est atteint au bras par un éclat d'obus puis, à peine rentré de convalescence, sa quatrième lorsqu'il reçoit une balle dans le genou le 23 janvier 1945 à Illhaeusern[2]. Après-GuerreAprès le conflit, Paul Prets reste dans l'armée et reçoit la nationalité française. Stationné d'abord à Madagascar, il participe ensuite à la guerre d'Indochine puis à la guerre d'Algérie avant de prendre sa retraite militaire en 1956 avec le grade d'adjudant-chef[2]. Il part alors pour l'Autriche où il devient huissier à l'Ambassade de France à Vienne[2]. Paul Prets meurt le 27 octobre 1996 à Eisenstadt, en Autriche, où il est inhumé[1]. Décorations
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes |