Malgré la longueur du film (2h52), on y voit très peu de scènes de batailles, toute l'attention étant portée sur la personnalité de ce général atypique.
Ce général pas comme les autres, féru d'histoire et croyant en la réincarnation, était selon lui né pour se battre. Craint par les Allemands, adulé de ses troupes, et peu apprécié par les autres généraux alliés (spécialement le maréchal Montgomery), Patton n'avait en fait qu'un véritable adversaire : lui-même.
Le célèbre compositeur Lalo Schifrin a déclaré à propos de la musique du film : « L'une des rares compositions qui pourraient me rendre jaloux. Une telle créativité dans le registre de la musique militaire, c'est extraordinaire. C'est beau comme du Beethoven et inventif comme du Varèse[4]. »
Box-office
Patton a rencontré un succès commercial lors de sa sortie en salles, totalisant 61 749 765 $ de recettes au box-officeaméricain[5], étant rentable au vu de son budget de production de 12 millions[5]. En France, le long-métrage ne rencontre pas le même succès, puisqu'il ne totalise que 692 200 entrées[6].
George C. Scott fut le premier acteur à refuser son Oscars du cinéma, s'opposant à cette compétition, notamment dans un télégramme adressé à l'Académie des Oscars. Il n'aimait pas cet éloge de la concurrence entre acteurs[7].
Comme pour beaucoup de films à caractère historique d'époque, les véhicules blindés utilisés n'ont rien à voir avec ceux d'origine qu'ils sont censés représenter. Les chars, par exemple, qu'ils soient américains ou allemands, sont tous de type M46/M47/M48 Patton.
La scène où Patton tire au pistolet sur les avions allemands est fausse, il n'a jamais fait cela. Mais les historiens pensent qu´il était dans son tempérament de le faire.
Notes et références
↑Solomon, Aubrey. Twentieth Century Fox: A Corporate and Financial History (The Scarecrow Filmmakers Series). Lanham, Maryland: Scarecrow Press, 1989. (ISBN978-0-8108-4244-1). p. 256