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Nombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour la Covid-19 dans le Grand Est
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Lecture : le , 971 personnes sont en réanimation ou en soins intensifs dans les hôpitaux d'une cause attribuée à la Covid-19.
Variation journalière du nombre de personnes en réanimation ou en soins intensifs pour la Covid-19 dans le Grand Est
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Lecture : le , 72 personnes de plus que la veille sont en réanimation ou en soins intensifs attribués à la Covid-19. À ne pas confondre avec le nombre de nouvelles personnes admises qui est donné ci-dessous.
Nombre quotidien de nouvelles admissions en réanimation dans les hôpitaux du Grand Est
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Lecture : le , 13 personnes supplémentaires sont entrées en réanimation à l'hôpital.
Un rassemblement évangélique gratuit et ouvert à tous de l'Église Porte ouverte chrétienne a lieu du 17 au à Mulhouse dans le Haut-Rhin. Il réunit de 2 000 à 2 500 personnes essentiellement françaises, mais aussi des belges, des allemands et des suisses. Il a participé de façon très importante à la propagation du coronavirus en France puisque plus d'un millier de fidèles y ont été contaminés selon des journalistes de Radio France.
Le 1er mars, alertée par une femme et ses fils testés positifs, l’Église contacte à son tour les autorités[8]. L'Agence régionale de santéGrand-Est ne prend la mesure des évènements que le [8]. À compter du 3 mars, le nombre de cas diagnostiqués augmente de façon importante[8],[7]. Le 5 mars, le médecin généraliste mulhousien Patrick Vogt, en contact avec de nombreux malades et médecin de garde au SAMU deux jours auparavant, dénonce « le déni total de la part des autorités » et affirme que la situation est à Mulhouse une diffusion massive du virus correspondant au stade 3 du plan Orsan REB, au-delà des chiffres officiels[10],[8].
Le 6 mars, 81 cas ayant été détectés en 24 heures à Mulhouse, le préfet déclare que les moyens ne sont plus suffisants pour dépister systématiquement tous les cas suspects. Seuls les patients dont l'état est le plus grave sont hospitalisés. Il parle de « stade 2 avancé »[11]. Dans l'ensemble du Haut-Rhin, des mesures restrictives sont prises pour limiter les rassemblements de personnes, ceci passant par la fermeture d'écoles et la limitation des rassemblements[12].
Mesures locales
Haut-Rhin
Le , après la découverte de neuf nouveaux cas de patients porteurs du coronavirus dans le Haut-Rhin, trois écoles de Bernwiller, Bourtzwiller et Saint-Louis sont fermées[13]. La préfecture annonce également l'interdiction des rassemblements publics à Bernwiller et à Hésingue[14].
Le , de nouvelles mesures ont été prises dans le Haut-Rhin :
interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes dans un milieu clos (excepté pour les entreprises, commerces, bars et restaurants)[15] ;
la fermeture des crèches, établissements scolaires, écoles, collèges et lycées de tout le département du Haut-Rhin, pendant 15 jours[16] ;
interdiction pour les mineurs de se rendre dans les établissements pour personnes âgées (EHPAD) ou handicapées (FAM) jusqu'au [17] ;
obligation pour les manifestations sportives de se dérouler à huis clos[13].
Transport sanitaire et implication des forces armées
Très vite, les hôpitaux du Grand Est sont saturés par les malades atteints par la Covid-19. Une solution temporaire est trouvée par les instances sanitaires, dans le cadre de l'opération Résilience : réaliser des transferts de patients des hôpitaux sous tension vers des hôpitaux moins engorgés. Le 19 mars, six premiers patients alsaciens, dans un état grave, sont évacués de Mulhouse par A330 médicalisé vers des hôpitaux militaires du sud de la France[18]. C'est la première fois, en France, qu'une telle opération est menée.
Les évacuations vont se succéder par centaines dans les jours qui suivent : en ambulance, en hélicoptère, en jet privé, en avion militaire et ou en train sanitaire[19]. Entre le 18 mars et le 10 avril, 644 patients seront transférés, principalement des régions Grand-Est et Ile-de-France. 183 seront même transférés hors de France, en Allemagne ou en Suisse[20], grâce aux solidarités transfrontalières.
Le Service de santé des armées déploie un « élément mobile de réanimation » à proximité de l'hôpital civil de Mulhouse entre le 21 mars 2020 et le 12 mai, toujours dans le cadre de l'opération Résilience. 47 patients, uniquement en défaillance respiratoire, seront pris en charge par les 188 personnels du service de santé des armées et du régiment médical de l’armée de terre[21], afin de soulager les équipes de l'hôpital Emile Muller de Mulhouse.