La péninsule de Keweenaw fait partie du Pays de Cuivre, qui a attiré un grand nombre d'immigrés de la Finlande, la Suède, l'Allemagne et les Cornouailles. Ses mines ont continué à produire de grandes quantités de cuivre jusqu'aux années 1920.
Les anciennes mines de cuivre se trouvent situées sur une ceinture filonienne large de 3 à 6 km s’étendant de la pointe de la péninsule sur 160 km, jusqu’à White Pine Mine. Les travaux ont commencé en 1844, mais les Indiens avaient déjà exploité le cuivre, à l'état natif, et l’argent de Keweenaw il y aurait 3800 et même 6500 ans[1].
Les anciens gisements de cuivre de la région du lac Supérieur avaient été redécouverts, grâce aux amérindiens, par Louis Denys de la Ronde, qui avait participé en 1699 à la deuxième expédition de reconnaissance de l'embouchure du Mississippi commandée par Pierre Lemoine d'Iberville. Elles avaient été découvertes dès l’époque de l’intendant du Québec, Jean Talon[2], qui avait lancé deux explorateurs à sa rechercher, dans l'espoir de cerner l'ampleur du gisement.