Baten Algiedi est un nom propre pour Omega Capricorni / ω Cap. Cela vient de l’arabe بطن الجدي Baṭn al-Ğady, « le Ventre du Chevreau », qui décrit la position des étoiles ζ et ω Cap dans le ciel gréco-arabe, c'est-à-dire le ciel formaté par Grecs et hérités par les astronomes arabes au IXe siècle. Ainsi, ces deux étoiles sont décrites comme situées تحلبطن taḥt al-baṭn, « sous le ventre » chez ᶜAbd al-Raḥmān al-Sūfī al-Ṣūfī (964) [7], ou tout simplement في البطن fī l-baṭn, « sur le ventre », chez al-Battānī (IXe-Xe s.) [8]. Baten Algiedi est attesté récemment chez Mustafa Pultar[9], sans que l’on puisse repérer le catalogue où il a été relevé.
En chinois, 天田 (Tiān Tián) signifiant Ferme céleste, fait référence à un astérisme de la loge Niu constitué de ω Capricorni, 3 Piscis Austrini, 24 Capricorni et ψ Capricorni[10]. Par conséquent, ω Capricorni elle-même est appelée 天田二 (Tiān Tián èr, la première étoile de la ferme céleste)[11].
Propriétés
Omega Capricorni / ω Cap est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de +4,11[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'éotile est distante d'environ 170 pc (∼554 al) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +9 km/s[5].
En chinois, 天田 (Tiān Tián) signifiant Ferme céleste, fait référence à un astérisme de la loge Niu constitué de ω Capricorni, 3 Piscis Austrini, 24 Capricorni et ψ Capricorni[10]. Par conséquent, ω Capricorni elle-même est appelée 天田二 (Tiān Tián èr, la première étoile de la ferme céleste)[11].
↑ (ar/fr) Hans Karl Frederik Christian Schjellerup, Description des étoiles fixes composée au milieu du Xe siècle de notre ère par l'astronome persan Abd-al-Rahman Al-Sûfi. Traduction littérale de deux manuscrits arabes de la Bibliothèque royale de Copenhague et de la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg…, Saint-Pétersbourg : Eggers et Cie, 1874, repr. Fuat Sezgin, Islamic mathematics and Astronomy, vol. XXVI, Frankfurt am Main : Institut für Geschichte der arabisch-islamischen Wissenschaft an der Johann Wolfgang Goethe-Universität, 1997, p. 192.
↑ (ar/la) al-Battānī, Kitāb Zīğ al-Ṣābiᶜ, dans Al-Battānī sive Albatenii Opus astronomicum. ad fidem codicis Escurialensis arabice editum, latine versum, adnotationibus instructum a Carolo Alphonso Nallino, 3 vol., Milan, Hoepli Casa Editrice, 1899-1907, t. II, p. 1086.