Norbert HermansNorbert Hermans
Norbert Hermans (mort en 1758) est un carme flamand, de la Réforme de Touraine, prédicateur, poète néo-latin et historien de son Ordre, sous le nom de Norbert de Sainte-Julienne. BiographieNorbert Hermans est né à Bruxelles, à une date indéterminée, au début du XVIIIe siècle. Entré au noviciat des carmes à Malines, il y reçoit le nom de Norbert de Sainte-Julienne. Ordonné prêtre, il enseigne d'abord les humanités, avant de se voir affecté au ministère de la prédication[1]. À ses heures perdues, il étudie l'histoire de l'Ordre, particulièrement celle de la province flandro-belge, et compose des vers latins. Il décède à Anvers, le , en conséquence, écrit Jean-Noël Paquot, d'une saignée, qu'on lui avoit faite au bras, et dont la playe se rouvrit tandis qu'il prêchoit[2]. PostéritéLes œuvres imprimées de Norbert Hermans sont toutes des pièces de circonstance en vers latins. L'auteur salue ainsi l'intronisation de deux évêques d'Anvers : Guillaume-Philippe de Herzelles, auquel trois poésies sont consacrées, la première en vers élégiaques, et les deux autres en hexamètres; et son successeur, Joseph-Anselme-François Weerbrouck[3]. Le carme adressera encore son hommage à Guillaume Delvaux, évêque d'Ypres[4]. On le voit également célébrer le jubilé de vie religieuse de ses confrères : Lambert de Saint-Barthélemy Corthout, Louis de Sainte-Catherine, Romain de Sainte-Élisabeth. Ce dernier a droit à un chronogramme (1751) dans le titre de son poème. Un autre chronogramme (1749) est inscrit à l'intérieur du titre d'une œuvre dédiée à l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche et à l'archiduc Charles de Lorraine, au lendemain de la guerre de succession d'Autriche[4]. Parmi les œuvres manuscrites relevées au XVIIIe siècle par Jean-Noël Paquot, se trouvait encore de la poésie : une pièce pour le jubilé du carme Ignace de Saint-Léon en 1735, laquelle était inscrite en placard, avec des figures peintes; quatre recueils de vers, ayant pour sujet les fêtes de l'année, de janvier à avril; une adaptation carmélitaine de la Desolata Batavia Dominicana du frère prêcheur Bernard de Jonghe; une collection de cinquante épigrammes, contenant le même nombre d'anagrammes à partir du terme scapulaire (en référence au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel) ; et une biographie de sainte Marie-Madeleine de Pazzi, mystique carmélitaine chère aux carmes de la Réforme de Touraine[5]. Mais, avant tout, il y avait des travaux historiographiques : aussi bien certaines notices sur des écrivains carmes, qui devaient venir compléter la Bibliotheca Carmelitana publiée par Cosme de Villiers de Saint Étienne à Orléans en 1752, que des volumes consacrés à l'histoire respective des couvents carmélitains d'Anvers, de Malines et de Bruxelles[6]. En 1936, de l'ensemble des manuscrits, il s'en conservait trois à la Bibliothèque royale de Belgique (Bruxelles)[1]. BibliographieŒuvres publiées
Œuvres manuscrites
Études
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
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