Pierre WemmersPierre Wemmers
Pierre Wemmers (ca 1600-1678), frère cadet de Jacques Wemmers, est un carme flamand, de la Réforme de Touraine, traducteur d'ouvrages de spiritualité. BiographiePierre est né aux environs de 1600, à Anvers (Belgique), de Gisbert Wemmers et Marie Hanotel. À la suite de son frère Jacques, il entre chez les carmes de sa ville natale, où il ne tarde pas à acquérir une certaine réputation en tant que prédicateur et théologien. En 1645, il se rend à Rome, où réside son frère, pour accompagner celui-ci dans un voyage missionnaire en Égypte. La mort de Jacques à Naples, le de la même année, annule le projet, de sorte que Pierre retourne à Rome[1]. Il y séjournera un an ou deux, avant de revenir à Anvers, où il décédera, le [2]. PostéritéPierre Wemmers s'est illustré essentiellement comme traducteur d'ouvrages spirituels. D'abord, il offre une version néerlandaise de la biographie de sainte Marie-Madeleine de Pazzi, écrite par le confesseur de celle-ci, Vincenzo Puccini. Cette traduction se compose de trois livres, portant sur 1) la vie, les vertus et la mort de la sainte; 2) les révélations qui lui ont été confiées; 3) les miracles accomplis par elle, avec un précis de ses maximes et dévotions journalières[2]. L'auteur s'inscrit ainsi dans un mouvement initié par les carmes français de la Réforme de Touraine, comme Léon de Saint-Jean ou Lézin de Sainte-Scholastique, pour diffuser la doctrine mystique de cette carmélite florentine. Ensuite, il réalise des guides pratiques en latin, à l'usage des prédicateurs, en se basant sur les œuvres d'un contemporain, Paul d'Arezzo († 1644), religieux théatin et évêque de Tortone[3]. Le premier de ces guides peut faire office d'anthologie patristique, tandis que l'autre traite de la tribulation, en deux volumes (dont le second est dédié à Jean-Chrysostome van der Sterre, abbé de Saint-Michel d'Anvers), et fait le tour de ce concept en référence aux lectures de l'année liturgique[4]. La forme de tels livres manifeste, chez Pierre, un souci pastoral, qu'il partage avec bon nombre d'écrivains carmes des Pays-Bas méridionaux. Comme ses confrères, il affectionne également les présentations apologétiques de l'histoire du Carmel. En témoigne l'abrégé qu'il réalise en néerlandais, des Annales Sacri, Prophetici et Eliani Ordinis Beatissimae Virginis Mariae de Monte Carmelo (Rome, 1645) du carme espagnol Jean-Baptiste de Lezana[5]. BibliographieŒuvres
Études
Voir aussiArticles connexes
Liens externesNotes et références
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