Nicolas Chevassus-au-Louis, né à Paris le [1], est historien, journaliste et traducteur. Il s’intéresse en particulier aux questions de politique scientifique, à l’histoire et à la philosophie des sciences et aux relations sciences et société, sujets auxquels il a consacré quatre livres aux éditions du Seuil.
Biographie
Nicolas Chevassus-au-Louis a soutenu une thèse de neurobiologie en 1998, portant sur les malformations corticales et l'épilepsie chez les rongeurs[2].
Il s'oriente ensuite vers le journalisme scientifique, notamment au sein du magazine La Recherche.
Après avoir passé en 2001 une licence d’histoire à l’université Montpellier-III, il a développé, pour le site d’information Mediapart, une activité de journaliste historien, spécialisé dans la période contemporaine, en particulier la Seconde Guerre mondiale.
Il a également participé à plusieurs livres d’histoire d’institutions scientifiques, notamment l’Établissement français du sang, l’Institut de biologie physico-chimique de Paris et l’université Montpellier-I. Il intervient régulièrement comme conférencier, en France et à l'étranger, en particulier sur les problématiques de fraude scientifique, d'échec des politiques publiques en matière de recherche[3],[4] et de découvertes technologiques et scientifiques[5].
Il est l'auteur de nombreux articles publiés dans des magazines grand-public, concernant des thématiques scientifiques[6].
Les damnés de la science, 2019, Le Papillon Rouge Éditeur, 204 p. (ISBN978-2-490379-05-7)
Marcel Paul, un ouvrier au Conseil des ministres, (avec Alexandre Courban), préf. François Duteil, les Éditions de l'Atelier-Éditions ouvrières, 2020, 253 p. (ISBN978-2-7082-4612-6)
La Guerre des bactéries. L'institut Pasteur sous l'Occupation, Vendémiaire, 2023, 230 p (ISBN978-2-36358-400-7)
↑Nicolas Chevassus-au-Louis, « Malformations corticales et épilepsie : mise en évidence d'un pont fonctionnel entre l'hippocampe et le neocortex forme par des heterotopies corticales intrahippocampiques chez le rat ayant reçu une injection prénatale de methylazoxymethanol », Université Paris-Diderot (thèse), Paris 7, (lire en ligne, consulté le )
↑Catherine Nicault, « Savants sous l'Occupation. Enquête sur la vie scientifique française entre 1940 et 1944 », La Revue pour l'histoire du CNRS, no 12, (lire en ligne, consulté le ).
↑Stéphane Foucart, « Un iceberg dans mon whisky. Quand la technologie dérape, de Nicolas Chevassus-au-Louis : la science et ses fausses promesses », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).