À la cour, le duc de Bassano est aussi aimé qu'estimé par tous ceux à qui il était donné de l'approcher. Les chambellans lui sont profondément attachés et ne peuvent lui reprocher qu'une seule chose : sa trop grande indulgence pour eux[1]. Il était de taille élevée, mince, d'une rare distinction, et avait grand air sous le brillant uniforme de Grand chambellan[1].
Il épouse le à Meise (Belgique), MllePauline d'Hooghvorst (, Meise, + , Meise), fille de Emmanuel van der Linden, comte de Hombeek, baron d'Hooghvorst, d'une des premières familles de Belgique. Grande, un peu forte, la duchesse de Bassano a la physionomie la plus aimable et la plus sympathique. Elle est l'unique dame d'honneur de l'Impératrice Eugénie jusqu'à sa mort en 1867 où elle fut remplacée par la comtesse Walewska. Le duc et la duchesse étaient en tous points des modèles de correction, de tenue et d'honorabilité de vie ; quant à leur dévouement à leurs souverains, il était absolu. Pauline mourut jeune encore, laissant son mari et ses enfants dans la plus profonde douleur[1].
Après les événements de 1870, le duc de Bassano reste attaché à l'Empereur, puis après la mort de celui-ci, à l'Impératrice, qu'il ne quitte que lorsque, âgé de plus de quatre-vingts ans sa vue étant très affaiblie et ayant une certaine peine à se conduire, il dut se retirer chez ses enfants[1].
Marie Ghislaine Claire, dite Clara ( - Londres ✝ - East Grinstead, Sussex), mariée avec M. Blount, dont postérité. Leurs deux filles n'ont en revanche pas eu d'enfants ;
Marie Louise ( - Bruxelles ✝ - Bruxelles), mariée le (Paris Ier, avec son cousin Edmond ( - Saint-Georges-sur-Meuse, Belgique ✝ - Bruxelles), baron van der Linden d'Hooghvorst, dont postérité ;
Coupé : un I, tiercé en pal d'or, de gueules et d'argent ; au franc-canton brochant des Comtes Ministres ; coupé de gueules, à une main ailée d'or écrivant avec une épée d'argent ; sur-le-tout d'argent, à la colonne de granit, accostée de deux lions de gueules, la queue fourchée, passée en sautoir et surmontée d'une couronne civique de chêne, au naturel ; au chef des Ducs de l'Empire brochant.[4]
Charles Emmanuel Joseph Poplimont, La Belgique héraldique : recueil historique, chronologique, généalogique et biographique complet de toutes les maisons nobles, reconnues de la Belgique, vol. 6, G. Adriaens, (lire en ligne) ;