Avec une magnitude visuelle apparente de 12,3, on doit utiliser un télescope dont l'ouverture est d'au moins 200 mm pour l'observer[4].
La nébuleuse NGC 6894 est située à environ 2,8 degrés au nord-ouest de l'étoile 41 Cygni et à environ 2,3 degrés au sud-ouest de 39 Cygni.
Caractéristiques
Distance, taille et vitesse
Le logiciel en ligne Aladin Lite permet de consulter les données astronomiques de plusieurs catalogues, dont le « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[9]. Pour NGC 6894, la parallaxe de NGC 6894 est égale à 0,685 7 ± 0,113 0 mas[7], ce qui correspond des valeurs de la distance comprises entre environ 1 252 pc (∼4 080 al) et environ 1 746 pc (∼5 690 al) (1458+288 −206 pc)..
Deux valeurs identiques de la vitesses sont aussi indiquées sur la base de donnéesSimbad : 7,1 ± 2,0 km/s[5],[6].
Structure
Selon Freeman et ses collègues, la nébuleuse elliptique présente plusieurs coquilles et un anneau proéminent ainsi qu'un halo externe[8].
Plusieurs nébuleuses planétaires présentent des structures étendues de leur halo lorsqu'on les observe dans la raie d'émission infrarouge de l'hydrogène moléculaire (H2) à 2,122 μm, mais pas NGC 6894[10]. On a suggéré que la perte de matière du halo pourrait provenir de l'interaction de la nébuleuse avec le milieu interstellaire[11].
Étoile centrale et âge
Selon Freeman et ses collègues, la température de l'étoile centrale avoisine les 100 kK et l'âge de la nébuleuse est d'environ 4 000 ans[8].
↑dimension = (1458 ± 240 pc) x (3,2616 al/pc) x ((0,92/60)°) x (3,1416/180) = 1,27 +0,25 −0,18.
↑La magnitude absolue M est donnée par l'équation suivante M = m-5 x log10(D/10), où m est la magnitude apparente (12,3) et D la distance en parsec (1458 ± 240 pc)
↑ a et bM. Duflot, P. Figon et N. Meyssonnier, « Vitesses radiales. Catalogue WEB: Wilson Evans Batten. Subtittle: Radial velocities: The Wilson-Evans-Batten catalogue », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 114, , p. 269 (Bibcode1995A&AS..114..269D, lire en ligne [PDF])
↑ ab et cM. Freeman, R. Montez Jr., J. H. Kastner et et al., « THE CHANDRA PLANETARY NEBULA SURVEY (ChanPlaNS). II. X-RAY EMISSION FROM COMPACT PLANETARY NEBULAE », The Astrophysical Journal, vol. 794, no 2, , p. 13 pages (DOI10.1088/0004-637X/794/2/99, lire en ligne [html])
↑Xuan Fang, Yong Zhang, Sun Kwok, Chih-Hao Hsia, Wayne Chau, Gerardo Ramos-Larios et Martín A. Guerrero, « Extended Structures of Planetary Nebulae Detected in H2 Emission », The Astrophysical Journal, vol. 859, no 2, , p. 23 pages (DOI10.3847/1538-4357/aac01e, lire en ligne [html])
↑Noam Soker et Daniel B. Zucker, « The interaction of the planetary nebula NGC 6894 with the ISM magnetic field », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 289, no 3, , p. 665-670 (DOI10.1093/mnras/289.3.665, Bibcode1997MNRAS.289..665S, lire en ligne [PDF])