À ce jour, cinq mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance égale à 11,750 ± 6,198 Mpc (∼38,3 millions d'al)[7], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Puisque cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local, cette distance est peut-être plus près de sa distance réelle que la distance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 6814 pourrait être d'environ 22,2 kpc (∼72 400 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.
Trou noir supermassif
Le bulbe de NGC 6814 est une source très variable de rayonnement X, ce qui amène les scientifiques à soupçonner qu’il est l'hôte un trou noir supermassif d’une masse équivalente à 18 millions M☉[8].
Une méthode basée sur la cartographie d'écho qui mesure les caractéristiques des raies d’émissions optiques larges provenant des de matériaux froids proches du trou noir central permet d'estimer la masse de celui-ci. Selon une étude publiée en 2010 et selon les caractéristiques de la raie d'émission Hβ de l'hydrogène, la masse du trou noir central de NGC 6814 serait de 17,6+3,3 −3,4 x 106[9].
Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 6814 serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 0,092 /an et de 1,4 /an
[10].
Selon une étude publié en , la masse du trou noir central de NGC 6814 est de 106,94+0,077l −0,09ce qui correspond à 8,71 +1,69 -3,04*106[11]
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑John S. Mulchaey, Michael W. Regan et Arunav Kundu, « The Fueling of Nuclear Activity. I. A Near-Infrared Imaging Survey of Seyfert and Normal Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 110, no 2, , p. 299-319 (DOI10.1086/313005, Bibcode1997ApJS..110..299M, lire en ligne [PDF])
↑Misty C. Bentz, Jonelle L. Walsh, Aaron J. Barth et et al., « THE LICK AGN MONITORING PROJECT: REVERBERATION MAPPING OF OPTICAL HYDROGEN AND HELIUM RECOMBINATION LINES », The Astrophysical Journal, vol. 716, no 2, , p. 37 pages (DOI10.1088/0004-637X/716/2/993, lire en ligne [PDF])
↑M. Yu. Piotrovich, Yu. N. Gnedin, N. A. Silant'ev, T. M. Natsvlishvili et S. D. Buliga, « A polarimetric method for measuring black hole masses in Active Galactic Nuclei », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 454, no 1, , p. 1157-1160 (DOI10.1093/mnras/stv2047, Bibcode2015MNRAS.454.1157P, lire en ligne [PDF])