La classe de luminosité de NGC 157 est II-III et elle présente une large raie HI. De plus, elle renferme des régions d'hydrogène ionisé[1]. La luminosité de la NGC 157 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 2,51 × 1010 (1010,40) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 3,31 × 1010 (1010,52)[6].
À ce jour, une vingtaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 16,060 ± 4,936 Mpc (∼52,4 millions d'al)[7], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Eskridge, Frogel et Pogge ont publié un article en décrivant la morphologie de 205 galaxies spirales ou lenticulaires rapprochées. Les observations ont été réalisées dans la bande H de l'infrarouge et dans la bande B (le bleu). Selon Eskridge et ses collègues, NGC 157 est une galaxie spirale de type SBbc dans la bande B et de type Sbc dans la bande H. Il n'y a aucune barre apparente et c'est une galaxie de grand style. Le bulbe est ovale et les bras commencent aux extrémités de son petit axe. Le bras au sud-ouest est initialement linéaire, puis il s'enroule et bifurque lorsqu'il traverse le grand axe du disque. Ce bras s'estompe après seulement 180 degrés. Le bras au nord-est est très large à la position N.E. et il semble faire un tour complet. Les types optiques de cette galaxie sont SAB(rs)bc (RC3[11].), Sc(s)II-III (CAG[12].) et SBbc OSUB. Il s'agit donc d'un rare exemple de galaxie qui apparaît optiquement barrée, mais non barré dans le proche infrarouge[5].
La forme de « S » formé par ses deux bras l'a fait surnommer la galaxie Superman par certains[13].
↑P. Grosbø et H. Dottori, « Star formation in grand-design, spiral galaxies », Astronomy & Astrophysics, vol. 542, , p. 22 pages (DOI10.1051/0004-6361/201118099, lire en ligne)
↑ a et bPaul B. Eskridge, Jay A. Frogel, Richard W. Pogge et et al., « Near-Infrared and Optical Morphology of Spiral Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Serie, vol. 143, no 1, , p. 73-111 (DOI10.1086/342340, Bibcode2002ApJS..143...73E, lire en ligne [PDF])
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑John S. Mulchaey, Michael W. Regan et Arunav Kundu, « The Fueling of Nuclear Activity. I. A Near-Infrared Imaging Survey of Seyfert and Normal Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 110, no 2, , p. 299-319 (DOI10.1086/313005, Bibcode1997ApJS..110..299M, lire en ligne [PDF])
↑(en) Gerard de Vaucouleurs, Antoinette de Vaucouleurs, Herold G Corwin Jr, Ronald J. Buta, Georges Paturel et Pascal Fouque, Third Reference Catalogue of Bright Galaxies Volume III, New York, NY, Springer, , 632 p. (ISBN978-0-387-97551-1)
↑(en) Allan Sandage et John Bedke, The Carnegie atlas of galaxies, Volumes I'II, Washington, Carnegie Institution of Washington, , 750 p. (Bibcode1994cag..book.....S)