Muse Dalbray naît en 1903 dans le quartier de Belleville à Paris dans une famille modeste. Enfant, on la surnommait "vingt ans après" car elle remplaçait pour ses parents un frère aîné mort accidentellement[2].
Elle enregistre une cinquantaine de disques littéraires ou pour les enfants[2].
Elle a écrit plusieurs livres, souvent avec son mari, le comédien Tristan Sévère.
Au cours d'un entretien radiophonique avec Jacques Chancel, elle explique l'origine de son prénom atypique. À sa naissance, son père a soixante-deux ans et sa mère en a quarante-cinq ; une de ses cousines aurait alors dit à son père qui écrit des poèmes : « si c'est une fille, tu l'appelleras Muse, elle t'inspirera[5] ».
1984 : L'Agenda, téléfilm de Geneviève Bastid, Michèle Gard et Patrick Volson: Agathe
Publications
1936 : Liberté, liberté chérie — Jeu de massacre en cinq parties., par Muse Dalbray et Raymond Destac (éditions Imprimerie Nouvelle), pièce écrite en 1933, publiée en 1936, voir sur Gallica
1945 : En attendant la liberté, avec Tristan Sévère, (La Fenêtre ouverte)
1947 : Que la route est jolie, pièce de théâtre en trois actes
1947 : Culottes courtes et philosophie, avec Tristan Sévère, préface de Jules Romains (éditeur J. Oliven)
1951 : Votre meilleur atout, la parole, avec Tristan Sévère, préface de Pierre Fresnay
1964 : La Tragédie de l'absence, pièce de théâtre en un acte
↑ a et bRémy Le Poittevin, « Portrait et interview de Muse Dalbray », Télé 7 Jours, no n°1258, semaine du 7 au 13 juillet 1984, pages 82 et 83.
↑Jean-Pierre Biondi, Jean-Jacques Becker, La Mêlée des pacifistes : la grande dérive, éditions In Forma, Maisonneuve & Larose, 2000, (ISBN2706814659), page 111, extraits disponible en ligne sur Google Books
↑Michel Falguières, Jean Jourdan, dit Chocho : libertaire d'Aimargues, de 1908 à 1948, Nîmes, Comédia, , 183 p.