La Largue, d'une longueur de 51 km, prend sa source dans la commune de Oberlarg et se jette dans l'Ill à Illfurth, après avoir traversé 28 communes[2].
Le Grumbach, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Bendorf et se jette dans la Largue à Seppois-le-Haut, après avoir traversé cinq communes[3].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : Lohnweiher, d'une superficie totale de 1,1 ha (0 ha sur la commune) et Luetzelweiher (3,3 ha)[Carte 1],[4].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Largue ». Ce document de planification concerne le bassin versant de la Largue et une zone située à l'ouest du périmètre (la région de Montreux). Ce territoire s'étend sur 385 km2. Le périmètre a été arrêté le 4 mars 1996 et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte pour l'aménagement et la renaturation du bassin versant de la Largue et du secteur de Montreux, qui a évolué en Epage le , sous le nom de Epage Largue[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 951 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lucelle_sapc », sur la commune de Lucelle à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 091,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 36 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Au , Mooslargue est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (41,3 %), forêts (34,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), zones urbanisées (10,3 %), prairies (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Les armes de Mooslargue se blasonnent ainsi : « De sinople à la bande ondée d'argent chargée de trois croisettes de gueules et accostée de deux roues de moulin d'or. »[20]
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
2014
Jean-Paul Bucher
mars 2014
En cours (au 31 mai 2020)
Pascal Sommerhalter[21] Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[22] :
total des produits de fonctionnement : 429 000 €, soit 950 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 269 000 €, soit 596 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 606 000 €, soit 1 342 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 399 000 €, soit 883 € par habitant ;
endettement : 433 000 €, soit 958 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 18,09 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,15 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 53,47 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,60 % ;
cotisation foncière des entreprises : 21,04 %.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 409 habitants[Note 4], en évolution de −5,32 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le circuit du Kilomètre zéro[33] avec plusieurs blockhaus, abris, postes... allemands, situés sur la commune de Mooslargue, formant la première ligne de défense, dont certains restaurés, à voir en forêt[34].
« Justin Dangel », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, [Notice en ligne (page consultée le 19 mai 2015)].
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )