Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : Schlossweiher (1,5 ha)[Carte 1],[4].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Largue ». Ce document de planification concerne le bassin versant de la Largue et une zone située à l'ouest du périmètre (la région de Montreux). Ce territoire s'étend sur 385 km2. Le périmètre a été arrêté le 4 mars 1996 et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte pour l'aménagement et la renaturation du bassin versant de la Largue et du secteur de Montreux, qui a évolué en Epage le , sous le nom de Epage Largue[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Felon_sapc », sur la commune de Felon à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 056,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,3 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Au , Traubach-le-Haut est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (47,1 %), forêts (29 %), prairies (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (5,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Trobach (1421), Drubach (1576), Obertraubach[18], Traubach le Haut (1793).
Composé du germanique trob (trouble)[19] et bach (ruisseau), que l'on peut traduire par « le ruisseau trouble ».
Histoire
durant le haut Moyen Âge : Traubach fait partie du bailliage de Dannemarie ;
1302 : la paroisse est citée. Par la suite, le village devient chef-lieu de résidence de la seigneurie de Thann, et est le lieu de résidence du prévôt ;
1394 : le marché de la localité est cité. Il est plus ancien que celui de Dannemarie et, sous l'Ancien Régime, le village possède ses propres unités de mesure ;
: un édit royal fait disparaître la prévôté ;
1790 : la commune est rattachée au district de Belfort ;
1830 : la commune est rattachée à l'arrondissement de Belfort ;
Première Guerre mondiale : le village est libéré dès le premier jour du conflit et reste français ;
Les armes de Traubach-le-Haut se blasonnent ainsi : « De sable au chevron d'or duquel sont mouvantes six feuilles de tilleul tigées de même. »[20]
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1945
1968
Louis Rinner
1968
1983
Roger Wioland
1983
1999
Louis Dietmann
2000
2008
Marc Dietmann
2008
2014
Jean-Michel Finck
2014
En cours
Pierre Rinner
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 625 habitants[Note 4], en évolution de +2,63 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'église de Traubach-le-Haut : l’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste a été édifiée en 1785 sur l’emplacement d’une ancienne chapelle. Elle abrite un orgue de 1866 conçu par le facteur d'orgues Jean Frédéric Verschneider.
Mairie-école de Traubach-le-Haut : la mairie-école sise au centre du bourg a été construite en 1845. Elle a été conçue à l’origine pour accueillir près de 150 élèves pour une population de 715 habitants.
La forêt de Traubach-le-Haut : dans près de 124 hectares de forêt se trouvait autrefois le Hohburg, point culminant du village (355 m). Il était l’emplacement d’un château médiéval auquel sont rattachés un certain nombre de contes et légendes. Dans ce magnifique site a été aménagé un parcours sportif de 2,6 km de long.
De nombreuses maisons alsaciennes : une remarquable palette de maisons typiquement sundgauviennes donne au village le charme si authentique de cette partie méridionale de l’Alsace.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )