Montfort-sur-Meu
Montfort-sur-Meu est une commune française située sur le Meu dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 6 742 habitants[Note 1] pour une superficie de 14 km2. Montfort-sur-Meu fait partie de la communauté de communes du pays de Montfort (8 communes), et du pays de Brocéliande (4 Intercommunalités). Montfort-sur-Meu est le chef-lieu du canton de Montfort-sur-Meu (15 communes à la suite du redécoupage, avec une partie de la Communauté de Communes de Brocéliande). GéographieSituationDans le Grand-Ouest de la France, en Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine, la ville de Monfort-sur-Meu est située à 30 km à l'ouest de Rennes, la préfecture départementale et régionale. Côté centre-est de la Bretagne, elle est traditionnellement comprise dans le Porhoët[réf. nécessaire]. Les communes limitrophes sont Breteil, Iffendic, Talensac et Bédée. Géographie physiqueLa commune est située à 41 mètres d'altitude, aux frontières nord de la forêt de Paimpont (assimilée à Brocéliande, son ancien nom). La région, aujourd’hui bocagère, était autrefois recouverte par un immense massif forestier. La ville est située à la confluence du Meu et du Garun[1]. Les carrières locales sont composées de schiste pourpré et ardoisier et de poudingue, ce qui donne une polychromie à l'architecture du pays de Montfort. Cadre géologiqueMontfort-sur-Meu se situe dans la région de Pont-Péan, localisée dans le domaine centre armoricain[2], dans la partie médiane du Massif armoricain qui est un socle ouest-européen de faible altitude (maximum 400 m), caractérisé par des surfaces d'aplanissement et qui résulte d'une histoire complexe composée de trois orogenèses : icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8 Ga), cadomienne (Édiacarien 750-540 Ma)[3] et surtout varisque (ou hercynienne, au Dévonien-Carbonifère, 420-300 Ma)[4]. La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage[5] de ces deux derniers orogènes[6]. Pont-Péan[Quoi ?] est situé dans un vaste bassin sédimentaire constitué de sédiments détritiques essentiellement silto-gréseux issus de l'érosion de la chaîne cadomienne et accumulés sur plus de 15 000 m d'épaisseur, socle sur lequel repose en discordance des formations paléozoïques sédimentaires[7]. Le territoire montfortais s’étend sur une seule entité géologique, le synclinal de Paimpont-Guichen qui fait partie de la partie nord-ouest d’une grande unité sédimentaire qui a été déformée par des plissements au Paléozoïque, le synclinorium de Martigné-Ferchaud[8] (« synclinaux du sud de Rennes »)[9]. Dans cette unité synclinoriale du Sud de Rennes proprement dite, à structure appalachienne, la sédimentation paléozoïque débute par la mise en place de matériel détritique de couleur rouge, la formation ordovicienne de Pont-Réan, caractérisée notamment par le faciès basal de type Montfort (connu sous le nom de Poudingue de Montfort). Il correspond à la transgression ordovicienne qui débute parfois par un conglomérat polygénique discontinu, d'épaisseur variable (quelques mètres au maximum), empruntant l'essentiel de son matériel au substrat briovérien : galets (de grès, wackes quartzeuses, siltstones, avec des grains de quartz, phtanite, microquartzite) « souvent orientés dans la schistosité, principalement dans les faciès à matrice fine. La coloration est généralement rougeâtre dans les faciès à matrice gréseuse, par altération des cristaux de pyrite et/ou d'oligiste, et dans les teintes brun-beige à verdâtre dans les faciès à matrice plus phylliteuse[10] ». Transports
ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[12]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[13]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Rheu à 13 km à vol d'oiseau[14], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 720,4 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17]. UrbanismeTypologieAu , Montfort-sur-Meu est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montfort-sur-Meu[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[20]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,9 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), zones urbanisées (19,9 %), terres arables (12,5 %), prairies (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1]. ToponymieLe nom de la localité est attesté sous la forme Monsfortis au XIIe siècle[24]. Montfort-sur-Meu est une formation toponymique médiévale en Mont- suivie de l'adjectif fort au sens de « fortifié ». D’après un article du quotidien L’Ouest Eclair, le nom Montfort-la-Cane a été donné en 1386 à la ville à cause de la légende de la cane qui faisait alors la réputation de la ville[25], au point que la ville "a gardé pendant des siècles" ce nom d'après Amedée Guillotin de Corson[24]. Sous la Première République, et la Convention nationale, le décret du 15 brumaire an II (5 novembre 1793) change le nom de Montfort-la-Cane en Montfort-la-Montagne[26]. Ce nom fait allusion à la proximité politique de la municipalité avec les Jacobins, dont Montagne était le synonyme[27]. Sous le Consulat, un Arrêté portant réduction des justices de paix du département d’Ille-et-Vilaine du 27 brumaire an 10 (18 novembre 1801) désigne Montfort-sur-Meu comme une des communes du 5e arrondissement communal d’Ille-et-Vilaine. La ville est siège d’une justice de paix[28],[29]. HistoirePréhistoireLa présence humaine sur le territoire de Montfort-sur-Meu est attesté dès la fin de la Préhistoire ; en témoigne son patrimoine mégalithique, dont les alignements de la Harelle, l'allée couverte de Beauregard, le menhir de la lande de Coulon et les mégalithes du Bois du Buisson. Époque gallo-romaineLe territoire de la commune est occupé durant la période gallo-romaine, comme en témoignent la découverte d'un gisement de tegulae au lieu-dit des Batailles, et de deux trésors monétaires datés respectivement du Haut et du Bas-Empire au Prélong. Une voie romaine reliant Rennes et Carhaix traversait le territoire qu’occupe actuellement la commune d'est en ouest, escaladant les Buttes de la Harelle pour déboucher sur le bois du Buisson, avant de redescendre sur le bassin d'Iffendic[30]. Moyen ÂgeMontfort de Bretagne fut choisi, au XIe siècle, en raison de ses qualités stratégiques[réf. souhaitée], par Raoul Ier de Gaël, qui y fit construire son château pour des atouts défensifs, puis érigea une motte féodale sur une butte naturelle qu'il surélève de 5- m de hauteur avec les déblais provenant du creusement du fossé[31], dominant les rivières du Meu et du Garun. Le donjon en pierre est dressé vers 1091[31]. De 1376 à 1389, la forteresse est reconstruite par Raoul VIII et elle est entourée de quatre tours d'angle (elle est détruite en 1627). La ville est consolidée par des murailles. Les habitants entrent dans la ville par trois portes : la porte Saint-Jean, la porte de Coulon et la porte Saint-Nicolas. En avant de chaque porte, un faubourg se développe : Saint-Jean au nord-ouest, Saint-Nicolas à l'est et Coulon au sud. La maison de Montfort de Bretagne (ne pas confondre avec les Montfort, ducs de Bretagne, issus des Yvelines) accéda à la baronnie puis comté de Laval par le mariage en 1405 de Jean de Montfort (Guy XIII) (1385-1414 ; fils de Raoul IX et petit-fils de Raoul VIII) avec l'héritière Anne de Laval (1385-1466) : parents de François de Montfort (Guy XIV) (1406-1486), 1er comte de Laval en 1429, d'où la troisième maison de Laval. Époque moderneRévolution françaiseLe dimanche , Montfort est assiégé par une bande de paysans armés[32]. La population est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l'anarchie, fêtée à partir de 1795[33]. La fondation de la Ire République est aussi fêtée tous les ans[34]. Le général Vachot écrit le au Comité de salut public de Segré : « J'ai exterminé et presque entièrement détruit les Chouans qui ravageaient les districts de Broons, Saint-Méen, Montfort, Châteaubourg, Vitré, La Guerche, etc. »[35]. En , une bande de chouans conduite par de Boulainvilliers coupa les Arbres de la liberté dans les paroisses autour de Montfort, Josselin et Ploërmel[36]. Le XIXe siècleLa ville devient au XIXe siècle sous-préfecture d'Ille-et-Vilaine, de ce fait Montfort s’agrandit et effectue des travaux de grande ampleur, mais beaucoup d’édifices, comme la tour Saint-Nicolas, sont détruits. Le XXe siècleLa Belle ÉpoqueLa Première Guerre mondialeLe monument aux morts de Monfort-sur-Meu porte les noms de 84 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[37]. La Seconde Guerre mondialeLe monument aux morts de Monfort-sur-Meu porte les noms de 40 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[37]. Étienne Maurel, secrétaire de mairie et chef de la musique municipale, organisa dès juin 1940 un groupe de résistants, connu sous le nom de réseau Maurel[38] à Monfort-sur-Meu, en liaison avec des résistants rennais, notamment Victor Janton, professeur (arrêté le ), et des étudiants ; ils créèrent un journal clandestin : La Bretagne enchaînée, diffusé à 5 000 exemplaires. Alain de Kergorlay[39] est parachuté de Londres en octobre 1941 et Pierre Moureaux (alias Pierre Cazin)[40] en décembre 1941 pour renforcer le groupe Maurel, disposant notamment de deux postes émetteurs. Ils participent à partir de 1942 à des groupes de combat, réceptionnant notamment le premier parachutage d'armes organisé en Ille-et-Vilaine dans la nuit du 1er au . Étienne Maurel est arrêté le . Une plaque commémorative rappelle le souvenir d'Étienne Maurel, mort pour la France en déportation au camp de concentration de Natzweiler-Struthof le [41]. D'autres membres de ce groupe de résistants sont morts en déportation ou tués par les Allemands : André Ménard[42], Louis et Pierre Normand[43] et Gabriel de Cyresme[44],[45]. La ville fut très touchée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, d'où des secteurs regroupant quasi exclusivement des constructions du XXe siècle. La légende de la CaneCette légende se transmet de génération en génération depuis le début du XVe siècle.
Héraldique
DémographieL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47]. En 2021, la commune comptait 6 742 habitants[Note 4], en évolution de +2,84 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %). ÉconomieLa vie économique de Montfort-sur-Meu repose essentiellement sur l'industrie agro-alimentaire dans les secteurs à dominante lait et porc. Deux entreprises en sont les piliers : la Cooperl (abattoirs, environ 400 salariés) et le Grand Saloir Saint-Nicolas (salaisons et charcuteries). Montfort-sur-Meu se caractérise également par son activité marchande très active : commerces divers répondant à tous les besoins courants, activités artisanales et services, répartis en centre-ville et dans les zones artisanales périphériques. TourismeLa gestion du tourisme à Montfort-sur-Meu est confiée par Montfort Communauté à l'office de tourisme du pays de Montfort. Montfort-sur-Meu dispose également d'établissements d'hôtellerie, de restauration et d'un camping. Un marché anime la place des Douves chaque vendredi matin. Deux fois par an, une foire est organisée par l'Association des commerçants et artisans (l'APCAM) : la Saint-Jean en juin et la Saint-Nicolas en décembre. Politique et administrationTendances politiques et résultatsListe des mairesDepuis la Libération, huit maires se sont succédé à la tête de la commune : Le tribunal de grande instance a été supprimé à la fin du XIXe siècle et la juridiction compétente est le tribunal de Rennes. Vie de la communeEnseignement
Sport et loisirsClubsOn trouve à Montfort les clubs suivants :
Équipements
Culture locale et patrimoineVie culturelleLe ConfluentCette salle, inaugurée en 2003, est la salle multifonction par excellence. Elle peut aussi bien accueillir les banquets de mariage, repas, les assemblées générales, les réunions d’entreprise que des spectacles. Il comprend :
La grande salle peut être séparée en deux grâce à une cloison mobile permettant d’avoir deux salles respectivement de 250 et 200 m2. L'Avant-scèneBâtiment du début du XXe siècle, l'Avant-scène a gardé, malgré différents travaux, son caractère intimiste et chaud. Apprécié des artistes amateurs et professionnels, l'Avant-scène est un lieu très utilisé pour les spectacles associatifs et scolaires ainsi que pour des conférences et réunions. Gradins rétractables et fauteuils permettent de moduler la salle de 130 à 250 places. La salle est équipée d’une régie son et lumière, d'une boucle magnétique pour sourd et malentendant. Il existe aussi une salle de cinéma, La Cane. Jumelages
Langues régionalesÀ la rentrée de 2016 s'est ouverte une classe bilingue en breton qui accueille 14 élèves : 1,8 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire[52]. À la rentrée de 2018, les élèves sont au nombre de 27. À la rentrée de 2018, une seconde classe en élémentaire s'est ouverte, avec CP et CE1, et en , la classe accueille des CP, CE1 et CE2. Depuis 2023, la commune est engagée dans la promotion du breton et du gallo en adhérant à la charte du breton Ya d'ar brezhoneg ainsi qu'à la charte du Galo, dam Yan, Dam Vèr ![53]. Personnages liés à la commune
Patrimoine et monuments
Montfort-sur-Meu a gardé les vestiges de son passé médiéval[54]. Il reste aujourd'hui des maisons du XVIe siècle (rue de la Saulnerie), les traces de la porte Saint-Jean (XIVe siècle), les vestiges de l'ancien châtelet (XIVe siècle). Du château médiéval subsiste actuellement la tour de Papegaut (XIVe siècle), qui abrite maintenant l'écomusée du Pays de Brocéliande[55]. Mais Montfort-sur-Meu garde aussi les traces d'un passé religieux, avec plusieurs bâtiments : chapelle Saint-Jean, église Saint-Louis-Marie-Grignion, ancien couvent des Ursulines (aujourd'hui la mairie), le cloître et le portail de l'abbaye Saint-Jacques de Montfort, mais aussi la maison natale de Saint Louis-Marie Grignion (rue de la Saulnerie). Patrimoine religieuxSaint Louis-Marie Grignion de Montfort a vécu à Montfort. Il subsiste aujourd'hui l'église Saint-Louis-Marie-Grignion, trois chapelles, et une abbaye :
Patrimoine historique
Enceinte de la cité médiévalePour protéger les Marches de Bretagne, les ducs mènent une politique de fortifications des grandes villes. En 1376, Raoul VII obtient une autorisation pour transformer le château en véritable forteresse défensive. Autour du château se développe alors une grande enceinte composée de tours et de 3 portes. Il subsiste aujourd'hui la Tour du Papegault, la Tour du Pas d'Âne, la tour du Capitaine et des portions de l'ancienne fortification. Ces vestiges de remparts sont inscrits au titre des Monuments historiques[58] depuis le . La tour du PapegaultLa tour du Papegault, date de la fin du XIVe siècle. C'est l'élément le mieux conservé de la cité médiévale de Montfort-Sur-Meu et le plus représentatif. La tour doit son nom « Papegault » à un concours donné aux archers et arbalétriers où la cible était un oiseau multicolore. Au XIXe et XXe siècle la tour devint une prison. La tour est inscrite au titre des Monuments historiques[59] par arrêté du . Hôtel Montfort CommunautéAu XVIIIe siècle, cet imposant bâtiment était un hôtel particulier de la famille Juget, une famille de notables qui s'y est installée en 1777. En 1857, c'est la sous-préfecture qui s'y installe jusqu'à sa suppression en 1926. Au cours du XXe siècle, l'hôpital de Montfort-sur-Meu installe une annexe. En 2002, c'est Montfort Communauté qui achète le bâtiment et le restaure. Centre culturel de l'Avant-ScèneEn 1914, débute la construction d'une salle des fêtes qui s'achève après la guerre. Le bâtiment a aussi accueilli le premier cinéma de la ville ; il pouvait recevoir 400 personnes. Au début du XXe siècle, l'édifice est un centre culturel qui propose de multiples spectacles tout le long de l'année. Maisons anciennes du centre-VilleOn retrouve encore des dizaines de maisons dont la date de construction est situé entre 1550 et 1650. Elles sont situées dans les rues les plus anciennes de la ville comme dans la rue de la Saulnerie, la rue de l'Horloge, la place de la Cohue et la rue de Gaël. On y trouve également la maison natale de Louis-Marie Grignion de Montfort. Moulins et « Planches » sur le MeuRue du , on peut apercevoir un ancien moulin (moulin à tan) qui date de 1884. Il était aussi équipé à l'époque d'une passerelle nommée les « Planches » qui enjambait le Meu et permettait de rejoindre la ruelle des Moulins. Séchoir et bains publicsLe bâtiment date probablement de la fin du XIXe siècle. Il abritait dans la partie inférieure des cabines de bains publics et un espace réservé à des chaudières. L'étage protégé de lattes en bois, était destiné au séchage du linge nettoyé par les lavandières.
Tribunal d'instanceEn 1799, Montfort devient le siège d'une sous-préfecture et d'un tribunal d'arrondissement. Il est construit entre 1832 et 1834. Une rupture est marquée entre les anciennes maisons datant de la cité médiévale et le tribunal, car celui tourne délibérément le dos à cette ville médiévale. Aujourd'hui c'est la médiathèque « la Girafe ». Sites et espace naturels
La forêt couvre une centaine d'hectares, dont quarante sont sur le secteur du bois de Saint-Lazare. Plusieurs sentiers de randonnée sont balisés et permettent de parcourir ce massif boisé, à pied, à cheval et pour certains sentiers, à VTT.
Au XIXe siècle, Édouard Guicheteau, (maire de la ville de Montfort-Sur-Meu jusqu’en 1871) a racheté à titre privé, les anciennes prairies du thabor, possession du prieuré Saint-Nicolas. Il a ensuite aménagé un jardin à l'anglaise. Il a fait dévier le Garun pour assurer la circulation de l'eau et a fait planter des ifs et des conifères exotiques. En 1950, le jardin est racheté par la commune et ouvert au public. Les anciennes prairies restées sauvages sont alors aménagées en camping municipal. Activités touristiquesDe nombreuses visites et activités sont proposées dans le pays de Montfort en Brocéliande :
Notes et référencesNotes
Cartes
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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