Aucune trace d'implantation humaine antérieure au Moyen Âge n'est actuellement connue sur le territoire de Mognard.
L'Église placée sous le vocable de Saint Pierre, est mentionnée à la fin du XIIe siècle, mais son origine est sans doute plus ancienne. Elle dépendait du Prieuré du Granier puis, après la catastrophe de 1248, de celui de Saint-Baldoph. Elle fut reconstruite à la fin du XIXe siècle, un peu plus au sud que l'édifice ancien.
Près de l'Église, se trouvait la maison forte médiévale des Regard, aujourd'hui détruite.
Au bord du Ruisseau des Marterets, se trouvait jadis l'hôpital médiéval de Droise, tenu par les chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les différents bâtiments sont déjà en ruine lors de la visite de Saint François de Sales en 1606, et seule la chapelle, bien que délabrée, est encore utilisable.
À la fin du XIXe siècle, des vestiges de cet établissement étaient encore visibles.
À Maclin, subsistent des vestiges d'une maison forte antérieure à 1341.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 423 habitants, en évolution de +4,44 % par rapport à 2008 (Savoie : +3,87 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Église placée sous le patronage de Saint Pierre. Le nouvel édifice, de style néogothique, est construit selon les plans de l'architecte des Bâtiments du département et architecte diocésain, Joseph Samuel Revel, en 1875. Elle est consacrée en 1898[10].
La Chataigneraie
Le séchoir à tabac de Droisette, bâtiment de la fin du XIXe siècle ou du tout début du XXe siècle construit en pierre avec ornement des ouvertures et des angles en brique rouge[11],[12].
Joseph-François Michaud (1767-1839), historien, écrivain et journaliste, membre de l'Académie française, descendant de la famille Michaud, originaire de Mognard,(il est le petit-fils de Pierre Michaud né le 10 août 1678 à Mognard,et le petit-neveu de Joseph Michaud, châtelain de Mognard )[13],
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22
↑Le décret qui nomme Marie-Joseph Clerc-Renaud Chevalier de la Légion d'honneur mentionne qu'il a été maire pendant 37 ans : « Décret du 5 août 1925 », Bulletin officiel du ministère de l'intérieur, no 8, , p. 243-247, notamment 246 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
↑Corinne Marin, « Entrelacs/Mognard : Bernard Marin ne se représentera pas et soutient Jean-François Bressand », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le )« C’est avec beaucoup d’émotion que Bernard Marin, maire d’Entrelacs, a annoncé à ses concitoyens qu’il ne se représenterait pas : « Au début de l’année 1989, il y a maintenant 31 ans, mon ami Gilbert Clerc-Renaud passait me voir en me disant de venir sur sa liste ».
↑J.L. Hébrard, « Le séchoir à tabac de Droisette », sur Association Kronos, Archéologie, Histoire et Témoignages de l’Albanais (canton d’Albens), 2016-2017 (consulté le ).