La famille de Faucigny y détient un château. En 1282, Béatrix de Faucigny cède à Amédée de Genève le château et le mandement. La possession directe du château reste aux mains des Grésy-Faucigny[réf. nécessaire]. En 1300, dans une reconnaissance de Pierre et Mermet de Grésy au comte de Genève, il est déjà qualifié d'antique. En 1316, à la suite d'un échange, le comte Guillaume III inféode château-vieux à Rodolphe de Grésy. Le comte se gardant le droit de le reprendre en cas de conflit armé. Les deux châteaux, le vieux et le neuf, sont alors la possession de la famille de Grésy.
Cessens a accueilli à ses débuts l'abbaye d'Hautecombe ; c'était alors un ermitage localisé sur le plateau de Paquinot, entre les hameaux de Topy et des Granges[3] ; l'abbaye a ensuite été déménagée à Saint-Pierre-de-Curtille sur la rive opposée du lac du Bourget, où elle est devenue la nécropole des comtes et ducs de Savoie.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 399 habitants, en évolution de −1,48 % par rapport à 2008 (Savoie : +3,87 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La composition de la population reste stable du XVIe au XIXe siècle, les principaux patronymes restant constants : Bontron, Jeandet (Jandet), Janin, Pétellat (Pételat, Pétellaz), Collomb (Colon, Colomb, Collon), Germain, Burdet, Cathelin (Cathelain, Catelin)[8].
Autres patronymes étudiés : Toinet (Thoinet), Grange, Duchêne (Duchesne).
Manifestations culturelles et festivités
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Vue sur la chaine des Alpes depuis une partie du village.
Château de Cessens-Vieux ou Tour de César ; situé sur un mamelon de la montagne de Cessens, en direction du col du Sapenay, à 830 m d'altitude, distant de 220 m du château de Cessens-Neuf, Cessens-Vieux, au Moyen Âge centre de la seigneurie de Cessens, est un ancien château fort du XIIe siècle, aujourd'hui en ruines. Ce château est l'un des plus anciens du Genevois.
Château de Cessens-Neuf ; situé sur mamelon de la montagne de Cessens, à 220 m au sud-ouest de Cessens-Vieux, Cessens-Neuf est un ancien château fort du XIIIe et XIVe siècles, aujourd'hui en ruines.
Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN978-2-7171-0310-6). (lire en ligne)
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 20