Maximilien Polak
Maximilien "Max" Polak[N 1], né le à Leyde, en Hollande-Méridionale, et mort le à Montréal, est un juge et homme politique québécois d'origine néerlandaise, député libéral de Sainte-Anne à l'Assemblée nationale du Québec des élections générales de 1981 aux élections générales de 1989, durant lesquelles il ne se représente pas. De 1990 à 2000, il est aussi juge à la Cour du Québec. BiographieJeunesse et carrière avant la politiqueMaximilien Polak naît à Leyde le du professeur Max Valentyn Polak et de Maria Cordelia Nieuwenhuizen[2]. Il fait ses études secondaires au Stedelijk Gymnasium de Leyde (en), puis entre à l'université de Leyde, où il obtient sa licence de droit en 1952[2], la même année où il émigre au Canada et s'installe dans la région de Montréal[2],[1]. Ayant vécu dans une famille juive, il venait de survivre à la Shoah[3]. En 1958, il termine un baccalauréat ès arts et un diplôme en droit à l'Université de Montréal, puis est admis au Barreau du Québec[2]. À partir de 1960, il est avocat dans le cabinet Shriar et Polak[2]. En 1969, il est nommé juge municipal de Côte-Saint-Luc et garde le poste jusqu'en 1979[2]. De 1971 à 1976, il est vice-président de la Conférence des juges municipaux de la province de Québec. En 1974, il est créé conseiller en loi de la Reine, et est président de la Chambre de commerce Canada-Hollande en 1977[2]. Au Conseil scolaire de l'Île-de-Montréal, il est commissaire en 1980 et membre du bureau de la direction l'année suivante[2]. Carrière politiqueLors des élections générales de 1981, sous la bannière du Parti libéral du Québec, Maximilien Polak défait le député péquiste sortant de la circonscription Sainte-Anne Jean-Marc Lacoste dans une lutte très serrée[2]. Il est réélu à grande majorité aux élections générales de 1985[2]. Du au , il est whip adjoint du gouvernement[2]. Il ne se représente pas aux élections générales de 1989, ayant convoité un poste de ministre qu'il n'a jamais eu, même s'il avait déjà remporté l'investiture du Parti libéral dans Sainte-Anne[2],[4]. Après la vie politiqueLe , il entre en fonction en tant que juge de la Cour du Québec[2],[5], et prend sa retraite le [6]. D' à , il est juge suppléant[6]. Il se réinscrit comme membre du Barreau du Québec en [6]. En , il devient conférencier en matière de droit des aînés[6]. Le , il est nommé juge-arbitre et siège en appel des décisions du conseil arbitral en matière de Loi sur l'assurance-emploi[6]. Il meurt le à l'âge de 92 ans[6],[3]. Vie privéeIl épouse Celine Spier en 1954[6], avec qui il a trois enfants, dont Michael, devenu aussi avocat, puis consul des Pays-Bas[1],[7]. Résultats électoraux
Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiArticles connexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Médiagraphie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Liens externes
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