Il travaille comme photojournaliste à partir de 2006[2],[3] pour le magazine Pension, le journal Kievskie Vedomosti, l’agence photo Fotolenta et UNIAN ; Gazeta 24 (2007-2008)[1], le site web LB.ua (2010-2020)[1] ; il est pigiste pour Focus, Profil, Ukrainian Week[4], Reuters (depuis 2013)[5], Associated Press[6] et la BBC[7], vidéaste et photographe pour Hromadske.TV (2021-2022)[4].
La plupart de ses projets documentaires sont liés à la guerre en Ukraine car « chaque photographe ukrainien rêve de prendre une photo qui arrêtera la guerre »[8].
Il survit au massacre d’Ilovaïsk du mois d’ pendant la guerre du Donbass[9]. Au cours de cette opération, il est blessé mais parvient à s’échapper avec trois autres journalistes[2].
Basé à Kiev, Max Levin est marié et père de quatre fils[10].
Après de longues recherches, la police ukrainienne retrouve son corps le [12]. Selon l’ONG ukrainienne IMI (Institute of Mass Information) citant des informations préliminaires du parquet général, « le journaliste « non armé » aurait été atteint par « deux tirs » de militaires russes »[10].
Selon l’ONG française Reporters sans frontières, « il était sans arme et portait une veste “Presse” et a été tué comme cinq autres journalistes depuis le début de la guerre en Ukraine »[13],[14].
Le , un rapport d’enquête de Reporter sans frontières indique que Max Levin et son accompagnateur et ami, le soldat Oleksi Chernychov , « ont probablement été interrogés et torturés par les forces russes le jour de leur disparition, le 13 mars 2022 », puis « froidement exécutés »[16]. L'ONG a remis un rapport aux autorités ukrainiennes, ainsi que des preuves matérielles qu'elle estime être « accablantes » à l'encontre des militaires russes[17],[18].
↑« Guerre en Ukraine : le journaliste ukrainien Maks Levin « exécuté par les Russes », selon Reporters sans frontières », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )