Sa première pièce chorégraphique Professor[4], créée en 2010, pour trois interprètes sur la musique de Fausto Romitelli, remporte le prix de la révélation chorégraphique du Syndicat de la critique. En 2011, elle crée Poetry[5], deuxième volet autour de Fausto Romitelli.
En 2012 démarre le projet de recherche et de création To Bang on a Can qui tient son nom du collectif Bang on a Can, se déroulant jusqu'en 2015. Ominous Funk et Demo seront les points de départ de ce projet.
En 2014, à l'occasion du projet Hors les Murs de l'Institut français, Maud Le Pladec effectue une recherche à New York sur le courant de la musique post-minimaliste américaine. Les créations Democracy[6], pièce pour cinq danseurs et quatre batteries (ensemble TaCtuS) et Concrete[7], création pour cinq danseurs et neuf musiciens (ensemble Ictus) naissent de cette recherche.
En 2015, l'Opéra de Lille invite Maud Le Pladec à participer à la création de l'opéra Xerse, mis en scène par Guy Cassiers. Elle co-crée la même année avec la performeuse new-yorkaise Okwui Okpokwasili Hunted[8], création autour de la parole donnée aux femmes.
En 2018, le Festival Montpellier Danse accueille la première de Twenty-seven perspectives, une pièce pour onze danseurs et danseuses.
2021 voit naître deux de ses créations : Static Shot, une commande du CCN — Ballet de Lorraine, et Counting Stars With You (musiques femmes), une création dédiée aux compositrices du Moyen Âge à aujourd'hui, et à leur invisibilisation dans l'histoire de la musique.
En 2022, Maud Le Pladec crée Silent Legacy au Festival d’Avignon, un duo, entre Adeline Kerry Cruz, 8 ans, jeune prodige du krump et vivant à Montréal, et la danseuse contemporaine professionnelle Audrey Merilus.
À l’invitation de Thomas Jolly, metteur en scène et directeur artistique des Cérémonies des Jeux olympiques et des paralympiques de Paris 2024, elle est à l’œuvre à ses côtés en tant que directrice de la danse et chorégraphe de la cérémonie d’ouverture[11]. Sa mission est de définir l’ambition chorégraphique des Cérémonies, de créer des pièces inédites et de s’entourer d’autres grands noms de la danse pour créer les tableaux artistiques des quatre Cérémonies de Paris 2024.
↑« Professor, une œuvre de Maud Le Pladec au Centre Pompidou », Inferno, (lire en ligne, consulté le )
↑« Poetry », sur theatre-chaillot.fr, (consulté le )
↑« Democracy », sur www.numeridanse.tv (consulté le )
↑« Maud Le Pladec, toujours entre danse et musique », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) « ‘Hunted’ at Sadler’s Wells », PYLOT Magazine, (lire en ligne, consulté le )
↑Julie Poulet, « Art - Entretien avec Maud Le Pladec, nouvelle directrice du Centre chorégraphique national d’Orléans », www.larep.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« La danseuse Maud Le Pladec rend hommage à son père dans "Moto-Cross" », Culturebox, (lire en ligne, consulté le )
↑Jean Dominique Burtin (Interview de Maud Le Pladec à propos de sa création "Twenty-seven perspectives"), « Maud Le Pladec, ou la musique faite corps », Magcentre, (lire en ligne)
↑« Static Shot », sur www.ccn-orleans.com, (consulté le )