La gens Maria était une famille plébéienne de Rome. Son membre le plus célèbre était Caius Marius, l'un des plus grands généraux de l'Antiquité et sept fois consul[1],[2].
Origine
En tant que nomen, Marius est probablement dérivé du praenomenosqueMarius, auquel cas la famille peut être d'origine sabine ou sabellique, bien que sous cette forme le nom soit latinisé et qu'il ne soit pas possible de prouver que la famille est originaire d'un autre endroit que Rome[1],[3].
Praenomen
Les Marii de la République utilisaient les praenomenMarcus, Gaius, Lucius, Quintus et Sextus .Publius et Titus se retrouvent à l'époque impériale.
Branches et cognomen
Les Marii de la République n'ont jamais été divisés en familles, même si au fil du temps, notamment sous les empereurs, plusieurs d'entre eux ont pris des noms de famille. Le seul cognomen trouvé sur les pièces de monnaie est Capito[1].
Marius Nepos, sénateur romain de rang prétorien, exclu du sénat par Tibère en 17, à cause de l'énormité de ses dettes[40],[33].
Sextus Marius, ami de l'empereur Tibère, il était le citoyen romain d'Hispanie le plus riche, condamné à mort puis exécuter avec sa fille en 33[41],[42].
Marius Cordus, consul suffect entre 45 et 47, proconsul d'Asia de 55 à 56[30],[43],[44].
Marius Priscus, proconsul d'Afrique en 100, durang le règne de Trajan, accusé d'extorsion et de cruauté[46].
Marius Secundus, partisans de Macrin, il est admis au sénat par ce dernier puis devint légat d'Auguste propréteur de Syrie en 218, tuer par les partisans d'Elagabal en Juin de la même année[47],[35].
↑Tacitus, Annales xv. 25, Historiae i. 14, 31, 39, 45, 71, 77, 87, 90; ii. 23, 33, 60.
↑Flavius Vopiscus, "The Life of Firmus", 2; Aelius Spartianus, "The Life of Hadrian", 2, "The Life of Geta", 2, "The Life of Septimius Severus", 15, "The Life of Elagabalus", 11; Aelius Lampridius, "The Life of Alexander Severus", 5, 30, 65, "The Life of Commodus 13, 15"; Vulcatius Gallicanus, "The Life of Avidius Cassius", 6, 9; Julius Capitolinus, "The Life of Clodius Albinus", 3, 9, 12.