Le nom Caecina proviendrait du fleuve Caecina qui coule dans la vallée sous-jacente au col de Volterra.
Des personnes portant ce nom sont citées pour la première fois au Ier siècle av. J.-C. et leur provenance de Volterra est documentée. Pendant l'Empire le nom est fréquent et il est probable que tous les Caecinae soient d'origine étrusque.
Au crépuscule de l'Empire Romain sous le règne de l'empereur Flavius Honorius, il est attesté que le poète Decius Albinus Caecina, habitait dans sa villa à proximité de Volaterrae.
La tombe de la famille Caecina a été découverte aux environs de Volterra. Son nom étrusque est Ceicna ou Kaikna ou encore Kaiknas. Dans cette tombe a été découvert un sarcophage maintenant exposé au musée du Louvre à Paris.
Branches et cognomina
La famille avait de nombreuses ramifications et les dépouilles de ses membres se trouvent par conséquent dans les urnes funéraires avec les cognomina de Caspu et Tlapuni: Dans les inscriptions en langue latine on les retrouve aussi avec les noms de Quadratus et Pladdus et d'autres encore[1].
De nombreuses trouvailles ont été faites à Felsina ainsi qu'à d'autres endroits, il est avéré que les Ceicna ou Kaikna ont participé à la colonisation étrusque de la plaine du Pô, constituant un indice du rôle que Volterra a pu exercer dans le processus[2].
Caius Caecina Tuscus, (v. 25 - ap. 69), fils de la nourrice de Néron, nommé en l'an 56, selon Fabius Rusticus, préfet de la Garde prétorienne à la place de Sextus Afranius Burrus : Il n'assuma pas la charge car Burrus fut réintégré à la suite de l'intervention de Sénèque. Il fut nommé Préfet d'Égypte vers 67 mais fut exilé pour avoir utilisé les bains construits pour l'arrivée de l'empereur en Égypte. Son exil prit fin à la mort de Néron[18],[19],[20],[21].
↑Christian Settipani, « La continuité des familles sénatoriales romaines (Ier-Ve s.) », Ktèma, vol. 30, no 1, , p. 317–334 (DOI10.3406/ktema.2005.976, lire en ligne, consulté le )