Lycée Michel-Montaigne (Bordeaux)Lycée Michel-Montaigne
Entrée de la cour principale.
Le lycée Michel-Montaigne, situé à Bordeaux, dans le département français de la Gironde, est un lycée d'enseignement général secondaire accueillant aussi des classes préparatoires aux grandes écoles. Il a une longue histoire, parfois glorieuse, parfois tragique, peuplée de nobles, de prix Nobel, de résistants. Son nom est celui d'un des Bordelais les plus célèbres : l'humaniste Michel de Montaigne (1533-1592), conseiller du Parlement, maire de la ville à deux reprises, auteur des Essais. Localisation et architectureLe lycée Montaigne est situé au cœur de la ville de Bordeaux. Il possède différentes entrées : sur le cours Victor-Hugo, la rue des Augustins (situé près du marché des Capucins), la rue du Mirail et la principale sur la rue Sainte-Catherine. Grâce à cette dernière, le lycée se trouve donc au centre de la vie culturelle, commerçante et vivante de la ville dans la plus grande rue piétonne d'Europe[1]. Le lycée allie histoire et modernité puisque deux des quatre bâtiments sont classés[2] ; datant du 1er mai 1802, ces bâtiments s'inscrivent dans le style néoclassique qui fait suite à l'enrichissement de la ville. HistoireCréation (1802) à l'époque du ConsulatCréé au tout début du XIXe siècle, le lycée Michel-Montaigne est issu du lycée de Bordeaux créé dès 1802 en vertu de la loi du 11 floréal an X ()[3] voulue par le Premier Consul Napoléon Bonaparte pour former les nouvelles élites du pays. C'est alors le seul lycée en Gironde et il reçoit des élèves de tout le département. Installé dans les bâtiments de deux anciens couvents du XVIIe siècle désaffectés à l'époque de la Révolution française, le lycée occupe l'extrémité de l'ancien quartier latin de Bordeaux. C'était auparavant le célèbre collège de Guyenne, créé au XVIe siècle et devenu ensuite un collège de Jésuites. Il devient lycée impérial lorsque Napoléon Bonaparte devient empereur des Français en décembre 1804. Évolution ultérieureLe lycée impérial devient collège royal sous la Restauration, lycée national sous la Deuxième République, lycée impérial sous le Deuxième Empire, et de nouveau lycée national sous la Troisième République. C'est un lycée de garçons, jusqu'à une date assez récente. Un lycée de jeunes filles est créé à Bordeaux à la fin du XIXe siècle (actuel lycée Camille-Jullian). Hommage au morts de la ferme de Richemont (1944)Sur la façade du lycée une plaque est apposée en mémoire des treize lycéens ou élèves de grandes écoles morts dans la ferme de Richemont à Saucats[4]. Les étudiants âgés de 17 ans à 22 ans participaient à une école de cadres au service de la résistance française. Le , la ferme fut attaquée, douze d'entre eux furent tués, un treizième étudiant fait prisonnier fut torturé puis fusillé le au camp de Souge. Les treize résistants ont été inhumés à Bordeaux le au cimetière de la Chartreuse[5]. Tous les ans, ce massacre est commémoré par des associations d'anciens combattants et des lycéens de Montaigne, avec un premier dépôt de gerbe sous la plaque de la façade Victor-Hugo, puis une cérémonie auprès du mémorial de la ferme de Richemont, comprenant un nouveau dépôt de gerbe et une lecture de poèmes par les élèves. Liste des chefs d'établissement (proviseurs et directeurs)
Le lycée actuelPrésentationIl accueille 900 lycéens et près de 1 100 étudiants. Il dispose de bâtiments historiques qui accueillent l'administration, des logements et des salles de classe. Les bâtiments récents sont plus aptes à recevoir des classes scientifiques dans le but de travaux pratiques, mais servent aussi de classes normales, de CDI, de salle de conférence ou de self. Plusieurs bâtiments d'internat existent au milieu du lycée. L'entrée du lycée se fait par la rue Sainte-Catherine pour les élèves, et l'entrée de l'administration se situe sur le cours Victor-Hugo. Classement du lycée (niveau baccalauréat)En 2015, le lycée se classe 20e sur 46 au niveau départemental pour la qualité d'enseignement, et 1275e au niveau national[7]. Le classement s'établit sur trois critères: le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[8]. Classement (niveau des CPGE)Le lycée Michel Montaigne propose pratiquement toutes les filières générales de classes préparatoires:
En 2015, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2014 :
Le classement 2020, qui donne les résultats des concours 2019, en gardant les mêmes critères de grandes écoles pour les économiques. Pour les B/L, l'Étudiant prend en compte les 3 ENS, l'ENC, et les 5 mêmes écoles de commerce. Cependant, en raison de la difficulté d'accès et de l'élargissement des écoles disponibles, aucun élève de A/L n'a intégré ces 9 écoles dans les 2 dernières années. Pour ce classement 2020 des A/L, nous prendrons donc en compte un ensemble de 10 écoles (ENS, ENC ...), 10 IEP, et une variété d'écoles de commerce. Pour les filières scientifiques, on se base ici sur un panel des meilleures écoles d'ingénieurs en fonction de la filière (entre 11 et 16):
Source: Classement L'Étudiant 2020 des prépas (Concours 2019) Anciens élèves
Anciens professeurs
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes |
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