Il est élu conseiller municipal de Béthune en 2014 et conseiller régional des Hauts-de-France en 2015[8]. En raison de la loi sur le cumul des mandats, il démissionne en du conseil municipal de Béthune.
Le , il est victime d'une agression à Béthune[11]. Hospitalisé et bénéficiant d'incapacité temporaire de travail de cinq jours[12], il déclare que les assaillants sont « un groupe d'individus dont certains se réclamant de l'extrême gaucheantifa »[13]. Un de ses deux agresseurs présumés reconnaît être hostile au Front national, tandis que le second explique l'agression par une consommation excessive d'alcool[14].
Il est tête de liste du RN pour les élections municipales de 2020 à Bruay-la-Buissière[15],[16]. Sa liste arrive en tête du premier tour avec 38,6 %[17]. Le , lors du second tour, sa liste obtient 52 % des voix[18]. Il est élu maire de Bruay-la-Buissière par le conseil municipal le suivant[19]. Il devient le deuxième maire issu du Rassemblement national dans le Pas-de-Calais[20].
Alors que la loi sur le cumul des mandats lui impose de démissionner de ses fonctions de député, un recours déposé par son adversaire aux élections municipales permet à Ludovic Pajot de prolonger son mandat à l’Assemblée nationale[21]. Après le rejet dudit recours, le mandat parlementaire de Ludovic Pajot se termine en , sa suppléante Myriane Houplain lui succédant[22].
En binôme avec Marie-Line Plouviez, il se porte candidat pour le Rassemblement national aux élections départementales de 2021 dans le canton de Bruay-la-Buissière[23]. Le binôme arrive en tête avec 55,2 % mais se voit contraint à un second tour en raison de la faible participation[a],[24]. Ils l'emportent au second tour avec 60 % des suffrages exprimés[25].
Prises de position
Immigration
Ludovic Pajot intervient à l'Assemblée nationale lors du débat sur le projet de loi asile et immigration en . Il défend notamment un amendement visant à réduire le délai de dépôt des demandes d'asile à 20 jours[26] et un autre pour supprimer le regroupement familial.
Fiscalité
Après s'être opposé en 2017 à la réforme de l'ISF, Ludovic Pajot critique en l'annonce d'Emmanuel Macron qui prévoit la suppression de l'« exit tax », instaurée par Nicolas Sarkozy contre l'expatriation fiscale. Il dénonce un « nouveau cadeau aux plus riches »[27]. Il préconise de taxer les profits qui auraient été détournés et de renforcer la coopération internationale.
Liens avec la Russie de Vladimir Poutine
En 2018, il se rend en Russie, sur invitation des autorités russes, pour jouer le rôle d'observateur électoral — censé contrôler la régularité du scrutin et le légitimer — lors de l'élection présidentielle russe, au terme de laquelle Vladimir Poutine est réélu pour un quatrième mandat. Il est accompagné par plusieurs autres élus du RN, au cours d'un déplacement « à titre individuel de personnalités qui militent de longue date pour un rapprochement avec la Russie, mais n’engagent ni la France, ni l’Assemblée nationale », selon la présidence de l'Assemblée nationale[28],[29]. L'élection est, selon l'opposition russe, « marqué par des milliers d'irrégularités », que les observateurs ne relèvent pas[30].
↑Les résultats du premier tour tiennent compte de l'abstention : il faut obtenir un nombre de suffrages au moins égal au quart du nombre des électeurs inscrits pour être directement élu et pas seulement la majorité absolue des suffrages exprimés (article L. 193 du Code électoral).
↑Laurie Moniez (Lille correspondance), « Agression d’un député FN : la piste des « antifas » se dégonfle », Le Monde, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).