Yoann Gillet
Yoann Gillet, né le à Rennes (Ille-et-Vilaine), est un homme politique français. Membre du Rassemblement national depuis 2008, il est élu député dans la 1re circonscription du Gard lors des élections législatives de 2022. Il est aussi conseiller municipal d'opposition à Nîmes et conseiller communautaire de Nîmes Métropole depuis 2014, réélu en 2020 et a été conseiller régional d'Occitanie de 2015 à 2021. BiographieVie privéeFils de gérants de magasins, Yoann Gillet-Truillet grandit en Touraine avant de s'installer à Caen[1] puis Paris. Il a exercé la profession de gérant d'une société de prêt-à-porter. Parcours politiqueDébuts à l'UMPEn 2006, il figure à son bureau politique du mouvement politique Aujourd'hui autrement[2]. Concomitamment, il tient un blogue critique de la maire de Caen Brigitte Le Brethon[3]. En 2007, il quitte l'UMP, déçu de l'ouverture à gauche effectuée par Nicolas Sarkozy. L'UMP locale dira l'avoir exclu après qu'il eut participé activement à l'organisation de la campagne de Luc Duncombe (Nouveau Centre), adjoint de Le Brethon, lors des municipales de 2008[3]. Adhésion au Front nationalS'étant installé dans le Gard, il se fait désormais appeler « Yoann Gillet » et s'investit aux côtés de Julien Sanchez dès les régionales de 2010, de même qu'aux cantonales de 2011 et à la présidentielle de 2012[1]. Aux législatives de 2012, il est promu directeur de la campagne de Sanchez. Première élection et cabinet de BeaucaireEn 2014, il prend la tête de la liste FN à Nîmes et est élu conseiller municipal face au maire sortant Jean-Paul Fournier[1]. La même année, Sanchez est élu maire de Beaucaire : il devient son directeur de cabinet[1]. La chambre régionale des comptes d'Occitanie relève en 2020 que « le nombre de congés pris par le directeur de cabinet en 2017 et 2018 est très supérieur à ceux prévus par la réglementation ainsi qu'à ceux pratiqués dans la collectivité[4]. » Il est nommé secrétaire départemental du FN, en remplacement de Gilles Caïtucoli[5], et est élu au comité central du FN à l'occasion de son XVe congrès. Aux sénatoriales de la même année, enfin, il figure en 3e position sur la liste tirée par Sanchez[6]. Aux départementales de 2015, il tente sa chance en tandem avec Viviane Tisseur, mais tous deux sont battus par Joëlle Murré et William Portal[7]. En 2017, il est battu au second tour par Françoise Dumas dans la 1re circonscription du Gard[8]. Aux municipales de 2020, il est réélu conseiller municipal d'opposition[9]. En 2021, c'est dans le canton de Nîmes-2 qu'il choisit de se présenter, avec cette fois Laurence Gardet comme binôme ; ils sont battus au second tour par Christian Bastid et Amal Couvreur[10]. Député du GardAprès la défection de Gilbert Collard en 2022, il reprend la tête de la fédération gardoise du RN[11]. La même année, Yoann Gillet, suppléé par Julien Sanchez, est candidat aux élections législatives[12]. Il est élu député de la première circonscription du Gard, battant cette fois-ci la sortante Françoise Dumas[13] et siège au sein du groupe RN dont il est vice-président. Il est membre de la commission des Lois de l'Assemblée nationale. En situation de cumul, il quitte dans la foulée le conseil communautaire de Nîmes Métropole et le conseil municipal de Nîmes, où il est remplacé respectivement par Abderzak Berkani et Laenny Brito de Sousa[14]. Yoann Gillet se présente de longue date comme défenseur des buralistes, et a déposé en avril 2023 une proposition de loi pour durcir la lutte contre la vente illicite de tabac. Il est dans ce cadre régulièrement sollicité par l'industrie du tabac selon Le Monde[15]. Il est réélu en 2024[16], avec cette fois-ci Jean-Pierre Fuster comme suppléant[17]. Affaires judiciairesVictime d'agression en octobre 2019En Yoann Gillet affirme dans un communiqué avoir été victime d'une agression[18],[19]. Marlène Schiappa lui apporte son soutien et lui souhaite un « bon rétablissement »[20]. Deux frères de 22 et 25 ans sont soupçonnés d'avoir agressé six hommes, dont Yoann Gillet. Les deux frères ont été mis en examen pour « violences aggravées ». Le parquet avait requis le placement en détention provisoire des deux hommes, mais il n'a pas été suivi par le juge des libertés et de la détention qui les a seulement placés sous contrôle judiciaire[21]. Deux nouvelles personnes sont mises en examen. Inconnus des services de police, « ils n’appartiennent à aucun groupuscule ». Ils se sont présentés spontanément au commissariat de Nîmes, en souhaitant « s’expliquer », a indiqué le parquet[22]. Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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