Louvières (Haute-Marne)

Louvières
Louvières (Haute-Marne)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles
Maire
Mandat
Anna Stafiniak
2020-2026
Code postal 52800
Code commune 52295
Démographie
Gentilé Hallebardiers, Hallebardières[1]
Population
municipale
92 hab. (2021 en évolution de −8,91 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 02′ 06″ nord, 5° 16′ 53″ est
Altitude 298 m
Superficie 8,62 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Chaumont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nogent
Législatives Première circonscription
Localisation
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Louvières
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Louvières
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Louvières

Louvières est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie

La commune s'étend sur 8,6 km² et compte 97 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 11,3 habitants par km², Louvières a subi une forte baisse de 28,9% de sa population par rapport à 1999.

Entouré par les communes de Poulangy, Vesaignes-sur-Marne et Sarcey, Louvières est situé à 14 km au sud-est de Chaumont la plus grande ville à proximité.

Situé à 351 mètres d'altitude, la Rivière la Traire, le Ruisseau de la Combe Veutet, le Ruisseau du Pecheux sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Louvières.

Communes limitrophes de Louvières
Poulangy Poulangy Sarcey
Poulangy Louvières Nogent
Vesaignes-sur-Marne

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Traire, la Combe Morel et le ruisseau de la Combe Veutet[2],[Carte 1].

La Traire, d'une longueur de 29 km, prend sa source dans la commune de Frécourt et se jette dans la Marne à Poulangy, après avoir traversé huit communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques de la Traire sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 1,74 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 27,2 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 36,1 m3/s, atteint le [4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Louvières[Note 2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 958 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Is-en-Bassigny », sur la commune d'Is-en-Bassigny à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 873,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,3 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

Typologie

Au , Louvières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,5 %), forêts (33,6 %), prairies (24 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Louvières doit son nom au piège à loups situé en forêt de Marsois. De forme ovale, il mesure près de 4m et, avec celui de Champlitte (Haute-Saône), serait le seul encore existant en France.

La forêt de Marsois abrite aussi une nécropole gauloise et des tumulus qui attestent d'une très ancienne occupation.

Le château actuel, du 17ème, a été reconstruit à la place du château fort dont il a conservé la tour.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 ? Michel Jeangeorges    
mars 2001 En cours Anne-Marie Lallemand    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 92 habitants[Note 5], en évolution de −8,91 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
205225213256265256257246274
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
280283282266256266247202207
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
194195187177183168152123164
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
183166143142138125110106101
2018 2021 - - - - - - -
9592-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

Lieux et monuments

Église Saint-Thomas de Canterbury.

Église Saint-Thomas de Canterbury, construite au XIVe siècle.

Elle abrite deux tombeaux classés : celui du Seigneur de Louvières Jacques de 1556, portant l'inscription : « cy gist Jacques dorge, seigneur de Louvières, un des centy gentilhôme de chez roy, escuyer d'escurie de moseignr le duc de Guise leql trpssa le desnier jor de decembr 1556 », et celui de Claude d'Orge datant de 1627.

En 2015, un appel aux dons est lancé via la Fondation du Patrimoine.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:02 TU à partir des 398 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/1989 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. « Réseau hydrographique de Louvières » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. "Nom des habitants de Louvières" http://www.habitants.fr/habitants_louvieres_52295.html
  2. « Fiche communale de Louvières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  3. Sandre, « la Traire »
  4. « Station hydrométrique La Traire à Louvières », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Louvières et Is-en-Bassigny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Is-en-Bassigny », sur la commune d'Is-en-Bassigny - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Is-en-Bassigny », sur la commune d'Is-en-Bassigny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Louvières ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chaumont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.