Après ses études effectuées chez les Jésuites de Saint-François-Xavier de Vannes, il revient en Mayenne. Il vécut dans le souvenir quotidien de son grand-père auquel il voua une sorte de culte, élargissant chaque jour l'autel qu'il lui avait dressé en publiant avec la collaboration de Jules-Marie Richard, les Communautés et chapitres de Laval, la plus solide de ses œuvres, et en rééditant les principales de ses autres études.
Il communiqua à plusieurs historiens locaux les innombrables notes du cabinet de la Drugeotterie. Il est maire d'Entrammes.
Notice Historique sur la Commune d'Entrammes (Entramnes). Le Prieuré de Saint-Martin de Laval. Recherches sur les Corporations d'Arts et Métiers du Comté-Pairie de Laval avant 1789. Chailland, Libraire-Editeur. Laval. 1884. "Le Prieuré Saint-Martin" a été publié à Angers en 1857. La "Notice sur Entramnes" a été publiée dans le tome II du Bulletin de la Société de l'Industrie de la Mayenne (il existe un tiré à part publié par Godbert). Les "Recherches sur les Corporations..." ont été publiées dans les tomes I et II du Bulletin de la Société de l'Industrie de la Mayenne (il existe un tirage à part, avec pièces justificatives, publié par Godbert).
↑Marc Déan de Luigné, un des soutiens de la Beauluère est frappé d'un coup de couteau. Le Conservateur, 6 octobre 1901
↑L'Avenir de la Mayenne, 28 juillet 1901 et L'Avenir de la Mayenne, 9 juin 1907.
↑L'Avenir de la Mayenne dans son édition du 11 janvier 1901 evoque ainsi le résultat de ces élections : Ce n’est pas la ville de Laval qui a grossi la minorité de M. Morin la Beauluère, c’est la commune d'Entrammes, le pays de ces moines fabricants de fromages, marchands de blé, de farine, de poules et de porcs, oui votent habituellement contre la République pour la remercier de la bienveillance dont elle a usé jusqu’à ce jour à leur égard.