Louis Faure-DujarricLouis Faure-Dujarric
Louis Faure-Dujarric, né Paul, Louis Faure le à Paris 9e arrondissement, mort le à Nice, est un architecte et un peintre français. BiographieIl sort diplômé de l'école des beaux-arts de Paris le . Il installe son cabinet à Paris au 21, avenue d'Eylau. En 1922, son domicile est au 45, rue Raynouard. Auteur de nombreux immeubles parisiens dont le grand magasin Aux Trois-Quartiers, situé dans le quartier de la Place-Vendôme, à proximité du quartier de la Madeleine ou d'hôtels particuliers, il est également le concepteur de grands bâtiments sportifs : notamment, le parc des Princes de Boulogne-Billancourt, les tribunes de l'hippodrome de Buenos Aires ou le court central de Roland-Garros. Louis Faure-Dujarric œuvra avec le Racing Club de France (RCF) pour l'implantation du stade des Jeux olympiques d'été de 1924 à Colombes. Il est l'architecte d'un complexe de dix bâtiments de grande hauteur sur la colline de Saint-Cloud déployé sur les rues des Gâte-Ceps, du Calvaire et du Bois de Boulogne encerclant un parc privé, classé à l'inventaire général du patrimoine culturel de la ville[1]. Le complexe de style Bauhaus comporte des immeubles avec grandes terrasses, balcons, loggias et vastes baies vitrées. L'ensemble comporte plus de 200 appartements à vocation sociale initialement destinés à la caisse des dépôts et consignations. Sa construction est achevée en 1936. Avec l'équipe de rugby à XV du RCF, il fut finaliste du championnat de France en 1893. FamilleIl est le fils de Louis Faure-Dujarric (1828-1904) (d) , architecte du gouvernement, installé 3, quai Malaquais ; son frère aîné Louis Lucien Faure-Dujarric (d) est artiste peintre[2]. Le , il se marie à la mairie du 16e arrondissement avec Émilie Élisabeth Straus. De 1928 à 1930, il édifie pour son cousin, le pastorien René Dujarric de la Rivière, dans un style moderniste, un hôtel particulier[3] 18 bis, avenue Victor-Hugo (l'actuelle avenue Robert-Schuman), à Boulogne-Billancourt, comprenant une salle immense, étudiée par Gustave Lyon, pouvant accueillir un orgue de Jean Huré († ). Sa femme, Marcelle, organiste, y tiendra un salon musical auquel participent les maîtres les plus célèbres de l'époque, parmi lesquels Marcel Dupré, Louis Vierne, André Marchal, Nadia Boulanger. Les commanditaires y habitent jusqu'à la mort de René en 1969, à l'exception de la période de l'Occupation. L'atelier d'artiste est partiellement inscrit au titre des monuments historiques[4] en 1975. Distinctions
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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