Il est né le à l'Hôtel Mazarin (rue de Richelieu[2]), fils du 2educ de NeversPhilippe Jules François Mancini, pair de France, et de Marianna Spinola. D'abord connu sous le nom de marquis de Donziois, puis de duc de Donziois au moment de la démission en sa faveur de sa pairie par son père (1730), il devient le duc de Nivernais au décès de ce dernier (1768).
Il est aussi gouverneur et lieutenant général en nivernais (1768).
Il est emprisonné sous la Terreur (1793-1794) et disparaît le à Paris à l'âge de 81 ans.
Mariages et descendance
Le duc de Nivernais épouse en premières noces Hélène Françoise Angélique Phélypeaux de Pontchartrain (1715-1781), fille de Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'État, et d'Hélène Angélique Rosalie de Laubespine. De leur union naissent trois enfants morts en bas âge et deux filles :
Le , sept mois après le décès de son épouse, il se remarie avec sa grande amie, la comtesse de Rochefort: Marie-Thérèse de Brancas est la fille de Louis de Brancas, marquis de Céreste, maréchal de France, gouverneur de Nantes, ambassadeur en Espagne, et d'Elisabeth Charlotte Candide de Brancas, elle était veuve de Jean Anne de Larlan de Kercadio, comte de Rochefort, marquis de La Dobiaye[4]. La nouvelle duchesse de Nivernais meurt un mois et demi plus tard, le 4 décembre 1782.
1785 : Essai sur l'art des jardins modernes de Horace Walpole, traduit de l'anglais par le duc de Nivernois.
1796 : Fables de Mancini-Nivernois, publiées par l'auteur.
1796 : Œuvres de Mancini-Nivernois. Contient : Fables (vol. 1-2), Mélanges de littérature en vers et en prose (vol. 3-6), Richardet, poème italien de CarteromacoNiccolò Forteguerri, traduit en vers français (vol. 7-8).
1807 : Œuvres posthumes du duc de Nivernois. Contient : Éloge, suivi de remarques, et les discours académiques (vol. 1), Lettres familières. Théâtre de société (vol. 2)
Écartelé : aux 1 et 4 d'azur, à un faisceau des licteurs d'or, lié d'argent, la hache du même, à la fasce de gueules, brochant sur le tout et chargé de trois étoiles d'or (de Mazarin(it)) ; aux 2 et 3 d'azur, à deux poissons d'argent (adossés selon le père Anselme[6]) en pal (de Mancini).[7],[8],[6],[9]
Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à une hache d'armes d'argent dans son faisceau de licteurs d'or lié aussi d'argent (de Mazarin(it)) ; aux 2 et 3, d'azur, à deux brochets nageants d'argent, l'un sur l'autre (Mancini).[10]
↑Louis de Loménie, La comtesse de Rochefort et ses amis: études sur les mœurs en France au XVIIIe siècle, avec des documents inédits, Paris, 1870. Ouvrage numérisé sur gallica.
↑Christophe Levantal, Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l'époque moderne : 1519-1790, Paris, Maisonneuve & Larose, , XXVI+1218 (ISBN2-7068-1219-2), p. 813-815
M. Dupin, Éloge de M. le duc de Nivernois, pair de France : prononcé dans la séance de l'Académie du , N°9, rue de Vaugirard, Imprimerie de Crapelet, , 56 p. (lire en ligne) ;
Père Anselme, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la couronne & de la maison du roi, & des anciens barons du royaume, etc., Firmin Didot frères, fils et Cie, , 3e éd. (lire en ligne) ;
Louis Mathieu Poussereau, Louis Jules Barbon Mancini-Mazarini article sur Les Derniers ducs de Nevers: depuis 1659 dans : Revue du Nivernais du , p.46-48.
Lucien Perey, La Fin du XVIIIe siècle - Le duc du Nivernais, Tome 1 et 2, Paris, Calmann Lévy, 1891.