Louis-Henri de Brancas-Forcalquier, deuxième marquis de Céreste, prince souverain (titulaire) de l'île de Nissiros[1], dit « Le Marquis de Brancas », né à Pernes le et mort le , est un militairefrançais des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est élevé à la dignité de Maréchal de France en 1740.
Le , il épouse Elizabeth Charlotte de Brancas-Villars (1679-1741). Ils ont 11 enfants dont plusieurs sont mort-nés ou morts en bas âge. Six enfants sont arrivés à l'âge adulte[2]:
Marguerite Candide de Brancas (née en 1703) religieuse, abbesse de Saint-Léger de Préaux 1732-1760;
Marie ou Françoise Gabrielle de Brancas (1705-1724) épouse en 1723 François-Louis Le Tellier, marquis de Souvré, meurt en couches;
Marie Joseph de Brancas (+ 2 mai 1776 à 69 ans), religieuse de la Visitation de la rue du Bac, élue supérieure du couvent en 1750, puis à cinq reprises[3];
Louis Bufile de Brancas (1710-1753), appelé le comte de Forcalquier, lieutenant général au gouvernement de Provence 1719-1753, épouse en 1742 Françoise Renée de Carbonnelle de Canisy, veuve du marquis d'Antin, meurt sans enfant
Marie-Thérèse de Brancas (1716-1782), épouse en 1736 Jean Anne de Larlan de Kercadio, comte de Rochefort, marquis de La Dobiaye[4] et devient la comtesse de Rochefort; elle tient un salon aristocratique[5] ; veuve en 1772[6], elle se remarie avec Louis-Jules Mancini-Mazarin (1716-1798), duc de Nivernais[7], peu avant de mourir le 4 décembre 1782;
Louis Paul de Brancas (1718-1802), appelé chevalier, puis marquis de Brancas, duc de Céreste, nommé lieutenant général au gouvernement de Provence en 1753, épouse en 1747 Marie Anne Renée Jacqueline Grandhomme de Gizeux: de leur union naît en 1751 Françoise Renée Candide, qui meurt jeune.
Carrière
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Louis-Henri de Brancas-Forcalquier est nommé deux fois à la tête de l'ambassade de France en Espagne, en 1705 et 1713. NON, il dirigea les deux ambassades de 1713 et 1727, fut Grand d'Espagne, chevalier de la Toison d'Or en 1713, directeur général du Haras en 1715, lieutenant général en Provence en 1719, conseiller d'État d'épée en 1719, gouverneur de Neuf-Brisach, Gouverneur de Nantes (1738), maréchal de France (promotion de 1741)
↑D. L. C. D. B., Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, tome 1, Paris, Duchesne, 1757, p. 316-317. Ouvrage numérisé.
↑Biographie détaillée dans l'Année sainte des religieuses de la Visitation Sainte-Marie, tome V, mai, Annecy-Lyon, Burdet-Josserand, 1868, p. 114-120. Numérisé.
↑de la Chesnaye-Desbois et Badier, Dictionnaire de la Noblesse, Paris, Schlesinger, 1853, 3e éd., t. 3, col 981-982.
↑Louis de Loménie, La comtesse de Rochefort et ses amis: études sur les mœurs en France au XVIIIe siècle, avec des documents inédits, Paris, 1870.Ouvrage numérisé sur gallica.
↑Archives nationales, MC/ET/XCI/1097, 2 janvier 1772, inventaire après décès de Jean Anne Vincent de Larlan de Kercadio, comte de Rochefort, époux de Marie Thérèse de Brancas, demeurant rue Neuve-Saint-Augustin. L'inventaire est poursuivi dans un appartement occupé par le défunt au palais du Luxembourg.
↑Lucien Perey, La fin du XVIIIe siècle: le duc de Nivernais, 1754-1798, Paris, Calmant-Lévy, 1891.
↑Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : les Le Tellier, Vauban, Turgot - et l'avènement du libéralisme, PUQ, 1987, 806 pages, [lire en ligne], p. 680
↑Dictionnaire des Maréchaux de France, Perrin (1988), p 107-108.
Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.