Louis Vigée, né le à Paris, est un peintre pastelliste français. Il est le père de la portraitiste Élisabeth Vigée Le Brun et du dramaturge et écrivain Étienne Vigée. Sa compagnie est recherchée, non seulement pour ses qualités artistiques, mais aussi pour son caractère agréable, communicatif et son sens de l’humour.
Il bénéficiait d’une certaine notoriété de son vivant, avant de tomber dans l’oubli jusqu’à la fin du XIXe siècle, évincé par la célébrité de sa fille, dont il a su déceler le talent. Il meurt prématurément le , en son domicile parisien, des suites d’un sepsis. Ses enfants sont alors âgés de douze et neuf ans.
Aucun catalogue complet de ses œuvres n’a été publié. Elles ne sont pas toutes signées et nombre d’entre elles lui sont attribuées. Quelques-unes ont été gravées par plusieurs artistes contemporains, célèbres en leur temps. L’historien de l’art britannique Neil Jeffares, dans l’ouvrage Dictionary of pastellists before 1800, publié en 2006, consacre un chapitre à Louis Vigée ainsi qu’à son œuvre, complété par un classement chronologique des pastels datés de la période 1742-1764.
Biographie
Enfance et famille
Louis Vigée naît le [a] rue Transnonain à Paris (située dans l’actuel 3e arrondissement), fils d’Alexandre Vigée, maître cordonnier et de Marguerite Trouvery. Il est baptisé le lendemain en l’église Saint-Nicolas-des-Champs. Son parrain est Louis-Pierre Poissant (petit-neveu de l’architecte Thibault Poissant[1]), sculpteur et sa marraine Veuve Geneviève Bertin[2]. Aucune information n'est disponible en ce qui concerne ses études.
À l’âge de trente-cinq ans, il se marie avec Jeanne Maissin, vingt-deux ans, fille d’un marchand-laboureur luxembourgeois , le lundi [1],[b] en l’ Église Saint-Eustache. C’est une femme très belle, d’un caractère plutôt austère. Très pieuse, elle ne manque jamais la grand-messe[3] ;
Dans ses Souvenirs, sa fille relate quelques anecdotes concernant le caractère de son père[c].Elle le décrit comme étant un homme très communicatif, qui répand la gaieté autour de lui et dont la compagnie est très recherchée. Parfois il se montre distrait. Ainsi, un soir, il sort vêtu pour aller dîner en ville, l’épée au côté. Mais chemin faisant, il pense au tableau qu’il est en train de peindre. Un idée de retouche lui vient à l’esprit. Il fait demi-tour, rentre chez lui, retire sa perruque et se coiffe d’un bonnet de nuit[d] pour travailler. Lorsqu’il ressort, un peu plus tard, il conserve cette apparence. Heureusement, un voisin lui en fait la remarque avant qu’il ne se soit éloigné[5].
Il a le sens de l’humour. Un jour qu’il fait le portrait d’une femme, il remarque que celle-ci contorsionne ses lèvres pour réduire la largeur de sa bouche. Il lui dit : « Ne vous tourmentez pas ainsi, madame, pour peu que vous le désiriez, je ne vous en ferai pas du tout[6]. »
L’historien de l’art britannique Neil Jeffares suggère qu’à ces qualités on peut ajouter la modestie, car aucun autoportrait de lui n’est parvenu jusqu’à nous, ce qui laisse supposer qu’il n’en a pas réalisé[1],[e].
Père clairvoyant
En 1766, Élisabeth, l’aînée des deux enfants du couple Vigée, est âgée de onze ans. Elle est pensionnaire au couvent de la Trinité où elle reçoit une éducation raffinée, comme il convient à une jeune fille de sa condition. Élève douée pour le dessin, elle crayonne des figures, non seulement dans ses cahiers mais aussi sur les murs du dortoir. Si bien qu’un jour, son père, en voyant l’un d’elles représentant un homme barbu, décèle aussitôt en elle un réel talent artistique. Il dit alors: « Tu seras peintre mon enfant, ou jamais il n’en sera[7],[8] ». Peu après, elle réintègre la maison familiale, rue de Cléry. Il lui donne ses premières leçons pendant un an, avant de disparaître tragiquement.
Il ne saura jamais qu’il avait vu juste. Quelques années plus tard, sa petite Élisabeth devient une portraitiste célèbre et très recherchée. Mais celle-ci tombe dans l’oubli après sa mort, survenue en 1842, son image étant par trop associée à la période monarchique et, surtout, à cause de sa proximité avec la reine Marie-Antoinette. Il faut attendre la fin du XXe siècle pour que son talent soit redécouvert. Elle est aujourd’hui mondialement reconnue, considérée comme étant une portraitiste majeure de l’Ancien régime[9]. Dans ses Souvenirs elle parle avec amour de son père adoré qui la « comblait de bontés et d’indulgence »[10].
Louis Vigée est beaucoup moins proche de son fils Étienne, enfant préféré de sa mère qui lui passe tous ses caprices, alors qu’elle se montre sévère avec sa fille[10].
Fin de vie et mort
II meurt le samedi en son domicile parisien, rue de Cléry, à cinquante-deux ans, emporté par un sepsis au terme de deux mois de souffrance, après avoir avalé une arête de poisson[11]. Cette triste fin affecte profondément sa fille Élisabeth, alors âgée de douze ans. Elle se remémore ce moment douloureux dans ses Souvenirs, écrits en 1835:
« Je venais de passer une année de bonheur dans la maison paternelle, quand mon père tomba malade. Il avait avalé une arête qui s’était fixée dans son estomac, et qui pour en être extirpée, nécessita plusieurs incisions (...) et après deux mois de souffrance, l’état de mon père ne laissa aucun espoir de guérison.(...) Lorsqu’il se sentit près de ses derniers moments, mon père désira revoir mon frère et moi. Nous nous approchâmes tous deux de son lit, en sanglottant (...) Nous prîmes sa main glacée, et nous la couvrîmes de baisers en l’arrosant de larmes. Il fit un effort, se souleva pour nous donner sa bénédiction: Soyez heureux, mes enfans, dit-il. Une heure après, notre excellent père n’était plus ! »
Les obsèques sont célébrées le lendemain, dimanche 10 mai, en l’Église Saint-Eustache[4].
Carrière
Comme c'est déjà le cas au sujet de sa scolarité, aucune information n'est disponible en ce qui concerne sa formation artistique. Aucune biographie détaillée ni catalogue complet répertoriant les œuvres de Louis Vigée n’ont été publiés. Son nom est brièvement mentionné par Ferdinand Hœfer dans sa Biographie générale de 1866, et par Adolphe Siret dans son Dictionnaire historique des peintres en 1874. Au XXe siècle, quelques historiens ou critiques les citeront, ou se réfèreront au Souvenirs d'Élisabeth Vigée, sans approfondir leurs recherches.
Ce n’est qu’en 2006 que l’historien de l’art britannique Neil Jeffares comble en partie cette lacune dans son ouvrage Dictionary of pastellists before 1800. Premier auteur à consacrer plusieurs pages à l'artiste, il résume les principales étapes de la vie du peintre et propose une liste non exhaustive de ses œuvres, sujets originaux ou copies. La plupart sont signées, d’autres lui sont attribuées[12]. Toutefois, selon Jeffares, un certain nombre d’entre elles sont en fait des pastiches avec de fausses signatures[f]. L’historien a établi une liste chronologique de trente-trois pastels datés réalisés entre 1742 et 1764[g],[13],[14].
En 1742 son talent de pastelliste est déjà affirmé. Le il est reçu en tant que membre de l'Académie de Saint-Luc[15]. Il expose dans les salons et devient un peintre très recherché: artistes, politiciens, financiers se pressent dans son atelier. Toutefois, il ne fait aucun doute que certaines de ses œuvres sont des imitations d’autres maîtres, comme François Boucher par exemple[1].
Bien qu’ayant été apprécié par ses contemporains , le nom de Louis Vigée n’est mentionné dans un ouvrage de référence qu’en 1866, dans la Biographie générale de Hœfer , soit un siècle après sa mort (si l'on excepte les Souvenirs de sa fille quelques années plus tôt). Suivront quelques brèves évocations, jusqu’à l’étude plus détaillée de Neil Jeffares en 2006. En voici la chronologie :
1835-1837 : Élisabeth Vigée Le Brun émet au sujet de l’œuvre de son père, un avis que partagera, le critique belge Louis Dumont-Wilden soixante-dix ans plus tard (cf. ci-dessous). Dans ses Souvenirs elle écrit:
« Mon père, nommé Vigée, peignait fort bien au pastel ; il y a même des portraits de lui qui seraient dignes du fameux Latour (sic). Il a fait aussi des tableaux à l’huile, dans le genre de Wateau (sic). Celui que vous avez vu chez moi est d’une charmante couleur et plein d’esprit[18]. »
« Vigée (Louis), peintre français, né en 1727[h], mort en 1767, à Paris. Il y peignit le portrait et le genre, mais sans s’élever au dessus de la médiocrité. Toutefois il sut comprendre et diriger les rares dispositions de sa fille (voy . Le Brun) et l’on peut dire qu’elle fut son plus bel ouvrage[19]. »
On remarquera qu’il se montre à peine plus enthousiaste avec sa fille, dont « les rares dispositions » ne suffisent pas pour qu’elle ait sa propre entrée, renvoyant à celle de son mari.
1874 : Adolphe Siret, dans son Dictionnaire historique des peintres, résume ce qu'à écrit la fille du peintre dans ses Souvenirs (sans préciser ses années de naissance et de mort):
« Vigée (Louis). XVIIIe siècle. Portrait et genre. Il est le père de Louise-Élisabeth Vigée, devenue Madame Lebrun. Sa Maison était le lieu de réunion d’un grand nombre d’hommes distingués qui tous l’aimaient et l’estimaient. Mort jeune à la suite d’un accident. Artiste estimé surtout dans le portrait ; coloris agréable et transparent ; touche spirituelle ; auteur de jolis pastels[20]. »
1909 : Louis Dumont-Wilden, critique belge écrit dans son ouvrage Le Portrait en France, se fait l’écho de l’avis émis par Élisabeth Vigée Le Brun:
« Cet excellent peintre, très peu et très mal connu, a été complètement écrasé par la réputation de s fille, Mme Vigée-Lebrun. On ne sait presque rien de lui, et la plupart de ses œuvres ont sans doute été attribuées à des maîtres plus illustres dans les collections publiques et privées où elles figurent. Les rares portraits que l’on a de lui sont très vivants, et d’un goût vraiment exquis: c’est ce qui a permis, du reste, à un grand nombre de collectionneurs de les attribuer à La Tour[21]. »
1918 : André Rostand, historien, publie un article intitulé Documents inédits concernant le peintre Louis Vigée, dans lequel sont mentionnées, pour la première fois, ses dates de naissance, de mariage et de mort, mais sans autres précisions se rapportant à sa carrière de peintre.[14],[i].
2006 : Neil Jeffares , dans l’ouvrage cité, souligne la différence de tempérament entre Louis Vigée et La Tour :
« Le contraste entre les personnalités de Vigée et de La Tour se reflète dans leurs approches respectives des portraits : Vigée se contente de ne pas trop travailler ses pastels, obtenant ses résultats avec rapidité et économie; les hachures, souvent peu soignées, reflètent l'écriture que l'on retrouve dans sa signature[1]. »
Œuvres
La majorité des œuvres de Louis Vigée appartiennent à des collectionneurs privés, seulement quelques-unes d'entre elles sont conservées dans des musées. De ce fait, en établir une liste exhaustive s'avèrerait difficile à réaliser.
L’artiste a peint un grand nombre de portraits intitulés: « Portrait d’homme/jeune homme », « Portrait de femme/jeune femme », « Portrait d’homme en buste » etc., sans datation et souvent non signés (donc attribués). Ceux-ci ne figurent pas dans la liste qui suit, qui aurait ainsi été inutilement conséquente. Ne sont mentionnés que les « Portrait de … » suivi soit du nom de la personne portraitisée, soit d’une précision ou d’un qualificatif qui les rend facilement reconnaissables.
Portraits datés
Portraits de femmes
Portrait de la marquise de Pommereu d’Alligre, 1743[24] ;
Mme Le Caron de Fleury, née Adélaïde Philiberte Bertrande de Longprez, pastel, datation inconnue, collection particulière (voir galerie).
Modèles anonymes
Portrait de femme en Diane, pastel, datation inconnue[46];
Portrait de femme en robe bordée de fourrure, pastel, datation inconnue;
Portrait de femme, collier de perles autour du cou, robe bleue garnie d’un nœud au corsage et d’une bordure de fourrure, pastel, datation inconnue;
Portrait de femme à la robe bleue, pastel sur papier, datation inconnue, signature au centre, à droite, collection particulière (voir galerie);
Portrait de femme en bleu au manchon, datation inconnue[47];
Jeune femme presque de face, un châle bleu posé sur l’épaule gauche, pastel datation inconnue;
Portrait d’une jeune fille avec son chat, datation inconnue [48];
Portrait d’une jeune fille avec une amulette et son chien, datation inconnue [49].
Portraits d'hommes
Portrait de Jean Astruc, médecin royal, en habit dessiné d'après nature, pastel, datation inconnue. Entre 1779 et 1795, le graveur Jacques-Louis Touzé a réalisé d'après cette toile (dont l’original est perdu), une estampe conservée à la Bibliothèque de la Sorbonne, Paris (voir galerie);
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, pastel, datation inconnue[42];
Portrait d'Adrien-Louis de Bonnières, comte de Souastre, duc de Guines, pastel, datation incertaine (vers 1765 ?), collection particulière (voir galerie);
Portrait de Monsieur de Bordeaux, pastel, datation inconnue (pendant du portrait de son épouse)[42];
Portrait d'Antoine-François-Alexandre Boula de Nanteuil, pastel sur papier, datation inconnue, collection privée (voir galerie);
Portrait du comte Chazelles, pastel, datation inconnue;
Portrait de Claude Charles Le Caron de Fleury, pastel, datation inconnue, collection particulière (voir galerie) ;
Portrait de Jacques-Charles Martin ( ? – 1776), sculpteur-marbrier, ancien directeur de l’Académie de Saint-Luc, pastel, datation incertaine (en 1750 ?)[50];
Page africain habillé en Arlequin, pastel, datation inconnue[51];
Portrait de jeune écolier, pastel, datation inconnue;
Portrait d’un gentilhomme en habit rouge, assis, tenant une lettre devant une table sur laquelle sont posés des volumes de Montaigne, pastel, datation inconnue[52];
Portrait de gentilhomme à la veste bleue et au gilet jaune, pastel, datation inconnue[53];
Portrait de gentilhomme à la veste rouge en buste, pastel, datation inconnue;
Portrait d’homme en habit gorge-de-pigeon, pastel, datation inconnue[52];
Portrait de femme à la robe bleue, pastel sur papier, datation inconnue, signature au centre, à droite, collection particulière.
Portrait d'Olivier de Corancez , pastel, vers 1780, collection particulière.
Portrait d'Adrien-Louis de Bonnières, comte de Souastre, duc de Guines, pastel, vers 1765, collection particulière.
Portrait de Claude Charles Le Caron de Fleury, pastel, datation inconnue, collection particulière.
Mme Le Caron de Fleury, née Adélaïde Philiberte Bertrande de Longprez, pastel, datation inconnue, collection particulière.
Portrait d'Antoine-François-Alexandre Boula de Nanteuil, pastel sur papier, datation inconnue, collection privée.
Sources et bibliographie
Louis Dumont-Wilden, Le portrait en France, Bruxelles, Librairie Nationale d'Art et d'Histoire, , 276 p., lire en ligne sur Internet Archive, le passage cité figure p.262 : [1]. Consulté le .
(en) Neil Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800 (préface de de Pierre Rosenberg), Unicorn Press, , 758 p. (ISBN9780906290866), voir page de couverture sur Google Livres: [3]. Une édition de l’ouvrage (Online edition) est accessible et téléchargeable gratuitement en ligne, dont 21 p. PDF sont consacrées à Louis Vigée: Dictionary of pastellists before 1800.. Note: Les illustrations figurant à partir de la page 2, sont régulièrement mises à jour, en fonction des ventes aux enchères proposant des pastels de Louis Vigée (la dernière date du ). Consulté le .
Paul Ratouis de Limay, Le Pastel en France au XVIIIe siècle, Paris, Éditions Baudinière, , 235 p., à partir de la page 68 (32 planches hors texte), voir page de couverture en ligne sur Google Livres : [4]. Consulté le . Note: La seconde partie de l'ouvrage reprend les p.153-224 du Dictionnaire des pastellistes, même auteur.
Adolphe Siret, Dictionnaire historique des peintres de toutes les époques, Paris, A. Lacroix et Cie, Éditeurs, , 1168 p., lire sur Gallica, entrée Louis Vigée p. 972 , lire en ligne : [5]. Consulté le .
Élisabeth Vigée Le Brun, Souvenirs. Lettres à la Princesse Kourakin., Paris, Fournier, 1835-1837, 354 p., passage cité p. lire sur Gallica Élisabeth Vigée Le Brun. Souvenirs., ouvrage réédité chez Cohen & Cohen, 3 volumes, 600 p. , 300 illustrations, 2015, (ISBN978-2367490267). Consulté le . .
« Louis Vigée », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
↑Les sources consultées dans le cadre de cet article mentionnent deux dates différentes pour la naissance: le 20 et le 2 février (car le baptême a lieu le 3e jour de février, de l'enfant « né d'hier »). Cette dernière est retenue ici, car plus étayée, l’autre date (le 20 février) semblant être une erreur de transcription.
↑Ceraines sources indiquent que le mariage a eu lieu le 20 juillet.
↑Les Souvenirs, d’Élisabeth Vigée Le Brun sont la principale source d’information, à défaut de biographies publiées.
↑Au XVIIIe siècle, les hommes dont le crâne était rasé pour pouvoir porter une perruque, se coiffaient souvent, lorsqu’ils étaient chez eux, d’un bonnet de nuit d’intérieur durant la journée.
↑Neil Jeffares mentionne que des documents font état de deux autoportraits, mais selon lui, les sources ne sont pas fiables.
↑Il y a aussi quelques toiles dont les signatures sont de la main d’ Élisabeth lorsqu’elle était enfant. Mais dans ce cas, il ne s’agit pas de « faux » dans le vrai sens du terme, car son père la laissait sans doute faire pour lui faire plaisir.
↑La liste provisoire (au ) répertorie trente-trois pastels. Consulté le .
↑ Il s’agit là d’une erreur, car Louis Vigée est né en 1715, pas en 1727.
↑Cité par Neil Jeffares, l’article Documents inédits concernant le peintre Louis Vigée, signé André Rostand a été publié dans le Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art Français, p.108-109. Il s’est intéressé à l’artiste dans le cadre d’un dossier consacré à Eugénie Tripier Le Franc et à son mari Justin, lequel a agi de manière que son épouse puisse hériter d’Élisabeth Vigée Le Brun, dont elle était parente, voir détails: « André Rostand. Date d'activité: 1911 », sur agorha.inha.fr (consulté le ).
↑« L.Vigée. Portrait d'une jeune et jolie veuve (Bildnis einer jungen schönen Witwe) , 1743 . », sur artnet.com (consulté le ), vente organisée par artnet, prix d’acquisition et acquéreur non précisés. Note: Le Portrait d'une jeune et jolie veuve ne doit pas être confondu avec le Portrait d’une jeune fille à la mantille noire, 1743, lequel est mentionné dans la liste ci-contre (« Portraits de femmes datés/Anonymes ».
↑« L.Vigée.Portrait d’une jeune fille à la mantille noire, 1743. », sur artnet.com (consulté le ), vente organisée par artnet, le , prix d’acquisition et acquéreur non précisés. Note: Le Portrait d’une jeune fille à la mantille noire daté 1743, ne doit pas être confondu avec le Portrait d'une jeune et jolie veuve, datation inconnue, lequel est reproduit ci-contre.
↑« L.Vigée. Portrait d'une jeune et jolie veuve (Bildnis einer jungen schönen Witwe) , 1743. », sur artnet.com (consulté le ), vente organisée par artnet, prix d’acquisition et acquéreur non précisés. Note: Le Portrait d'une jeune et jolie veuve ne doit pas être confondu avec le Portrait d’une jeune fille à la mantille noire, 1743, lequel est mentionné dans la présente liste (« Portraits de femmes datés-Anonymes ».
↑Neil Jeffares, 2006, Édition en ligne, p.9-10. La toile a été présentée en 1751, au Salon de l’académie de Saint-Luc, no 128. Adjugée 6875 € (estimation 4-6 000 €), vente aux enchères Sotheby's (Paris), Lot 37, le .