Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Emblème du Maroc.Mohammed VI derrière un arbre généalogique de la dynastie Alaouite
Cette page dresse la liste des souverains de la dynastie alaouite du Maroc par ordre chronologique depuis la fondation de la dynastie en 1631, durant la période anarchique qui a suivi la mort du saadien Ahmed al-Mansour, jusqu'à l'actuel roi du Maroc.
Chérif Ben Ali est le fondateur et le premier souverain de la dynastie alaouite. Investi en 1631 par les habitants de Sijilmassa pour défendre la région du Tafilalet de l’influence de la Zaouïa de Dila, il abdique en 1636 pour se consacrer à la religion. C'est son fils ainé Mohammed Ben Chérif qui entame les premières conquêtes notamment au nord-est du Maroc. Son successeur Rachid Ben Chérif unifie plus tard le pays devenant ainsi en 1667, le premier sultan alaouite. Mort d'une chute de cheval, Rachid est remplacé par son demi-frère Ismaïl Ben Chérif, qui lui devient le souverain le plus important du Maroc avec Ahmed al-Mansour, et le plus important de sa dynastie en occupant le trône le plus longtemps.
À la mort d'Ismaïl, le Maroc sombre dans l'anarchie caractérisée d'une crise de succession qui dure jusqu'en 1757, date de l'avènement de Mohammed Ben Abdellah. Celui-ci permet au Maroc de s'ouvrir à l'Occident notamment par le commerce, et d'être la première nation du monde à reconnaître les États-Unis. Sous son règne, le Maroc retrouve sa gloire. Lorsqu'il meurt, une nouvelle mais plus petite crise a lieu et oppose ses trois fils. Slimane Ben Mohammed en sort vainqueur. Il choisit pour successeur son neveu Abderrahmane Ben Hicham, ce qui est une première.
Note : les tableaux ci-dessous montrent les dates de règnes des différents souverains alaouites durant les trois entités politiques que commande la dynastie alaouite. À partir de 1955, apparaissent les différents gouvernements.
Devant le refus de soumission de la localité de Tabouâsamt, et l'arrivée imminente des Dilaïtes dans la localité même, il demande l'appui de la Zaouïa d'Illigh dirigée par Ali Bou Hassoun Essemlâli. Celui-ci accepte tout d'abord avant de renoncer. Moulay Chérif repousse les dilaïtes de Muhammad al-Hajj ad-Dila'i, puis signe une paix avec lui en 1634-1635.
Il abdique en 1636 laissant le choix aux habitants de Sijilmassa qui choisir comme successeur. Son fils aîné Mohammed est finalement désigné pour lui succéder[L 1].
Il pille et soumet de force Tabouâsamt en 1637-1638 déclenchant la colère de Ali Bou Hassoun Essemlâli qui capture son père, Chérif Ben Ali. Celui-ci est relâché après le paiement d'une importante somme bien que la Zaouïa d'Illigh est chassée du Draâ. À partir de là, Moulay Mohammed concentre son regard à l'est. Il s'empare d'Oujda en 1641, puis razzie la région de Tlemcen pillant et dévastant tout sur son passage. Un traité est ensuite signé en 1647 avec le pacha d'Alger.
En 1646, les Dilaïtes rompent l'accord et saccage Sijilmassa et sa région. À l'appel de Fès, il lance une incursion dans cette ville. Les Dilaïtes le repousse et l'oblige à rentrer au Tafilalet[L 2].
À la mort de son père, les rivalités avec son frère Rachid commence. Il est finalement tué le lors d'une bataille dans la plaine d'Angad (nord-est du Maroc) par les troupes de son demi-frère Rachid.
Exilé pour deux ans par les autorités françaises, le Sultan retourne avec sa famille au Maroc le [L 5].
Un mois plus tard, Mbarek Bekkaï forme un gouvernement composé des représentants de l'Istiqlal, PDI et d'indépendants, celui-ci fait accéder le Maroc à l'Indépendance [L 5]. Son intronisation est célébrée le [L 6].
Le , il organise la « marche Verte », présentée comme pacifique, partie du Maroc vers le territoire du Sahara occidental dans le but d'annexer ce territoire occupé par l'Espagne[L 10]. Il meurt le à Rabat à l'âge de 70 ans. Son fils lui succède sous le nom de Mohammed VI.
Mission Scientifique du Maroc, Archives Marocaines : Volume XVIII, Paris, E. Leroux, , 451 p. (lire en ligne)
Aboulqâsem ben Ahmed Ezziâni, Le Maroc de 1631 à 1812 : de Aboulqâsem ben Ahmed Ezziâni ; publié et traduit par O. Houdas, E. Leroux (Paris), , 346 p. (lire en ligne)
Ismaël Hamet, Histoire du Maghreb : cours professé à l'Institut des hautes études marocaines : Ismaël Hamet, E. Leroux (Paris), , 502 p. (lire en ligne)