La liste des sites Ramsar en France recense tous les sites Ramsar situés sur le territoire français en métropole comme en outre-mer. La convention de Ramsar a pour mission la protection des zones humides reconnues pour leur importance internationale par leurs biodiversité et par les services écosystémiques qu'elles rendent aux populations humaines. Cette convention est entrée en vigueur, en France, le . En mars 2024, La liste française compte 55 sites Ramsar, dont 12 en Outre-mer.
Historique
La convention de Ramsar, adoptée le 2 février 1971 est un traité international pour la conservation et le développement durable des zones humides, pour enrayer leur dégradation ou disparition, en reconnaissant leurs fonctions écologiques, leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative.
La France a signé la convention en 1971 et l'a ratifiée en 1986[1] Elle s’est alors engagée sur la scène internationale à préserver les zones humides de son territoire.
Le ministère de l'écologie met en œuvre la convention, à l'échelle nationale, particulièrement en assurant la protection des sites classés. L'association « Ramsar France » a été créée en 2011 pour permettre des échanges entre les gestionnaires des zones humides françaises et promouvoir le label Ramsar[2],[3].
Au 22 mars 2024, la France comptait 55 sites Ramsar couvrant une superficie de plus de 3,9 millions d’hectares, en métropole et en outre-mer[4].
Le 02 février 2021, à l’occasion des Journées mondiales des zones humides, une extension du site « Bassin du Drugeon » a été validée sous l'appellation « Lacs et tourbières du Jura ». Sur 12 134 ha (52 communes), de Pontarlier à Saint-Claude, ce nouveau site comprend 125 tourbières et 18 lacs d'altitude[5].
En 2024, en France, 16 sites Ramsar comprenaient des tourbières (sur 55 sites inscrit, à cette date)[6].
Tortues marines
La France a une responsabilité particulière pour la protection des tortues marines, par la présence de sites de nidification de plusieurs espèces en outremer. Huit de ces sites sont enregistrés par la convention de Ramsar : le Grand Cul-de-sac marin en Guadeloupe, les Zones humides et marines de Saint-Martin, la Basse-Mana (réserve naturelle nationale de l'Amana) et estuaire du fleuve Sinnamary (Guyane), l'étang des Salines (Martinique), le lagon de Moorea (Polynésie française), la vasière des Badamiers (Mayotte) et l'Île Europa (Îles Éparses)[7].
↑(en) F.Muller, « Strategies for peatland conservation in France - a review of progress », Mires and Peat, International Mire Conservation Group and International Peatland Society, no 21, , p. 1-13 (DOI10.19189/MaP.2016.OMB.218, lire en ligne)
↑Jacques Fretey et Patrick Triplet, Sites Ramsar et tortues marines : un état des lieux, Ministère de la Transition Écologique (France) et centre d'étude "Chélonée", , 144 p.
merci à Patrick Triplet qui a partagé cet ouvrage sur facebook