Cet article présente la liste des primates non-humains les plus gros.
Définition
Il n’existe pas de définition fixe d’un grand primate, elle est généralement évaluée de manière empirique. Les primates présentent les niveaux les plus élevés de dimorphisme sexuel parmi les mammifères[1] ; par conséquent, les dimensions corporelles maximales incluses dans cette liste se réfèrent généralement aux spécimens mâles.
En règle générale, les singes de l'Ancien Monde (paléotropicaux) sont plus grands que les singes du Nouveau Monde (néotropicaux) ; les raisons de ce phénomène ne sont pas entièrement comprises, mais plusieurs hypothèses ont été émises[2]. En règle générale, les cerveaux des primates sont « nettement plus gros » que ceux des autres mammifères ayant une taille corporelle similaire[3].
Cette liste n'inclut ni l'Humain, ni les primates aujourd'hui disparus.
Jusqu'au XIXe siècle, les jeunes orangs-outans capturés dans la nature mouraient en peu de temps, ce qui a conduit les naturalistes à supposer à tort que les spécimens vivants qu'ils rencontraient brièvement et les squelettes d'orangs-outans adultes étaient des espèces entièrement différentes[10].
↑(en) Dunham, Maitner, Razafindratsima et Simmons, « Body size and sexual size dimorphism in primates: influence of climate and net primary productivity », Journal of Evolutionary Biology, vol. 26, no 11, , p. 2312–2320 (PMID24016213, DOI10.1111/jeb.12239)
↑Cristoffer, « Body Size Differences Between New World and Old World, Arboreal, Tropical Vertebrates: Cause and Consequences », Journal of Biogeography, vol. 14, no 2, , p. 165–172 (ISSN0305-0270, DOI10.2307/2845070, JSTOR2845070, lire en ligne)
↑Don E. Wilson et DeeAnn M. Reeder, Mammal species of the world: A taxonomic and geographic reference, Johns Hopkins University Press, (ISBN0-8018-8221-4, OCLC57557352)
↑Dirks, W., Lemmers, S. A. M., Ngoubangoye, B. et Herbert, A., « Odontochronologies in male and female mandrills (Mandrillus sphinx) and the development of dental sexual dimorphism », American Journal of Physical Anthropology, vol. 172, no 4, , p. 528–544 (PMID32510604, DOI10.1002/ajpa.24094, S2CID219539657)
(en) Christina J. Campbell, Agustin Fuentes et Katherine MacKinnon, Primates in perspective, New York, Oxford University Press, , 2nd éd. (ISBN978-0-19-539043-8, OCLC598304952, lire en ligne)