Liste des opérations militaires impliquant la France
La liste des opérations militaires impliquant la France recense les opérations en dehors du territoire national dans lesquelles les forces armées françaises ont été engagées depuis la fin de la guerre d'Algérie et de l'empire colonial, du début des années 1960 jusqu'à nos jours.
Qualifiées d'opérations extérieures (OPEX), ces opérations militaires ponctuelles succèdent aux guerres de décolonisation. Elles revêtent des formes variées s'agissant de leur objectif, de leur cadre d'engagement ou de commandement, de leur durée ou encore des moyens engagés.
L'origine du terme d'OPEX, dont l'usage s'impose dans les années 2000, provient de l'expression « Théatre d'opérations extérieures » utilisée pour désigner la présence militaire française dans l'entre-deux-guerres en Afrique, en Pologne, au Moyen-orient et au Maroc.
Définition et contexte d'ensemble
Définition
Il n'existe pas de définition officielle d'une « opération extérieure ». La définition la plus fréquemment utilisée est celle qui figure dans le rapport Thorette relatif à la construction du monument OPEX : « est qualifié d’opération extérieure tout emploi des forces armées hors du territoire national (qu’elles soient déployées sur le théâtre ou opèrent à partir du sol français), dans un contexte caractérisé par l’existence de menaces ou de risques susceptibles de porter atteinte à l’intégrité physique des militaires. »[2],[3].
Depuis la fin des années 1990, la décision de qualification d'« opération extérieure » est prise par la voie d'un arrêté interministériel) qui précise la zone géographique ainsi que la période concernée. Toutes les interventions militaires de la France en dehors de son territoire ne sont donc pas administrativement des OPEX[3].
La qualification d'OPEX a des implications sur le plan social, par exemple concernant l'attribution de la carte du combattant, et sur le plan pénal, car elle protège juridiquement les militaires faisant usage de la force armée[4].
OPEX durant la guerre froide
Depuis la fin de la guerre d'Algérie et jusqu'à la fin de la guerre froide, les OPEX conduites par la France ou auxquelles elle participe se situent principalement en Afrique. Devenue une puissance moyenne, la France consacre l'essentiel de ses moyens militaires à sa force de dissuasion nucléaire et aux forces terrestres (FFA) et aériennes (FATac) destinées à défendre le territoire national contre une éventuelle attaque venue de l'Est. Mais la France entend conserver son rôle de « protecteur » des jeunes États indépendants de son « pré carré » africain, exposés à des agressions extérieures ou à des troubles intérieurs. La France intervient seule en Afrique, au titre des accords de défense ou d'assistance qu'elle a signés avec ses anciennes colonies. Depuis le début des années 1960 jusqu'à la mi-août 1990, la France conduit une vingtaine d'OPEX en Afrique dont six au Tchad, trois au Zaïre et trois en République centrafricaine[a].
Durant cette même période, la France mène huit opérations au Liban, qui subit le contrecoup du conflit israélo-arabe, dans un but humanitaire ou en tant que participant à une force de maintien de la paix. Cette forte implication s'explique par les liens culturels, économiques et politiques forts qui unissent la France au Liban qui avait été administré sous mandat français dans l'entre-deux-guerres[5].
Enfin, la France demeure une puissance maritime à un double titre : elle possède des territoires outre-mer d'une part et elle dépend des voies maritimes internationales d'autre part, notamment pour ses approvisionnements énergétiques. Ce contexte crée les conditions pour que la France soit conduite à s'engager dans une troisième catégorie d'OPEX visant la protection de ses intérêts maritimes, en particulier dans les mers et golfes bordant la péninsule arabique. La France participe au déminage du canal de Suez en vue de sa réouverture en 1975, puis au déminage des golfes Persique et d'Oman en 1988-1989 lorsque prend fin la guerre Iran-Irak. Par ailleurs, la France projette des task-forces aéronavales pour protéger Djibouti ainsi que pour une démonstration de force vis-vis de l'Iran[5].
OPEX depuis la fin de la guerre froide
L'effondrement de l'Union soviétique modifie profondément le paysage géopolitique du monde au début des années 1990, conduisant à une diversification des lieux et des cadres d'intervention de l'armée française. Si l'Afrique francophone demeure une zone stratégique pour la France, les évènements au Moyen-orient et en Europe l'amènent à y intervenir[5],[6].
L'invasion du Koweit par l'Irak dirigée par Saddam Hussein en et la guerre du Golfe qui en découle marquent le début d'une nouvelle ère des interventions extérieures françaises : beaucoup plus fréquemment multinationales, dans le cadre de l'ONU, de l'OTAN, de l'UE/UEO ou d'une coalition formée pour l'occasion, elles revêtent parfois une ampleur inconnue durant les décennies précédentes. Daguet (Irak, 1990-1991) lors de la guerre du Golfe est une opération de guerre de haute intensité comme la France n'en avait pas connu depuis la fin de la guerre d'Algérie.
La France avait poussé à la réactivation de l'UEO au milieu des années 1980, dans l'objectif d'ajouter une dimension « sécurité et défense » au processus de coopération européenne, tout en réaffirmant la solidarité au sein de l'Alliance Atlantique. La guerre du Golfe est l'occasion de mettre en pratique cette volonté, avant même l'instauration de la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) par le traité de Maastricht instituant l'Union européenne. C'est ainsi que la surveillance de l'embargo à l'encontre de l'Irak par les marines européennes s'effectue dans un cadre opérationnel défini par l'UEO (opération Artimon, 1990-1994). Après la cessation des hostilités, le déminage des eaux du Koweït est également effectué sous mandat de l'UEO (Southern Breeze, 1991-1991)[7],[8].
Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, des OPEX sont menées en Europe, par suite des guerres en ex-Yougoslavie qui éclatent à partir de 1991 : la France y participe aux premières opérations de l'OTAN hors du territoire de ses États membres (Crécerelle / Deny Flight et Sharp Guard). L'Europe occidentale se doit de réagir pour minimiser les impacts humanitaires de ces conflits qui se déroulent à ses portes et tenter d'y mettre fin. En 1992-1993, la France participe à trois opérations maritimes coordonnées par l'UEO en mer Adriatique (Sharp Vigilance, Sharp Fence et Sharp Guard, cette dernière conjointe avec l'OTAN), et à l'opération Danube de police et de douane visant à aider la Hongrie dans la mise en œuvre de l'embargo décidé par l'ONU sur le Danube.
À partir de 2003, l'Union européenne reprend à son compte les opérations qu'elle lance dans le cadre de sa Politique européenne de sécurité et de défense (PESD). Les premières opérations militaires sont lancées dans ce nouveau cadre en 2003 (Altaïr / EUFOR Concordia) et en 2004 (Astrée/EUFOR Althea) toujours pour contribuer à la stabilisation de la situation en ex-Yougoslavie, mais aussi pour la première fois en Afrique (opération Artémis en RDC).
Membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, la France se doit aussi de participer aux opérations de maintien de la paix sous commandement de l'ONU. Avec la fin de la guerre froide, le nombre d’opérations de maintien de la paix augmente rapidement. De plus en plus, les opérations de maintien de la paix, dont le but initial était de faciliter le règlement de conflits entre États, sont déployées pour faire face à des conflits intra-étatiques et à des guerres civiles. De même, les missions confiées aux « Casques bleus » deviennent plus diverses et plus complexes[9]. De 1991 à 2020, la France participe à plus d'une trentaine d'opérations de maintien de la paix dirigées par l'ONU dont une quinzaine en Afrique[5],[10]. La part prise par la France dans ces opérations de l'ONU est très variable d'une opération à l'autre et dans le temps. Début 2021, le Département des opérations de maintien de la paix dirige 12 opérations[11] pour un effectif total supérieur à 85 000 personnels civils et militaires. La France participe à trois d'entre elles (DamanFINUL II, MINUSMA et MINUSCA) avec moins de 600 personnels militaires[12].
Cadre d'engagement et de commandement des opérations
Sous la Ve République, le Président de la République est le chef des armées et peut donc, avec le Gouvernement qui dispose de la force armée, les engager dans des opérations extérieures. Toutefois, le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote. Lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement[13].
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
Répartition en % des OPEX françaises par cadre d'intervention depuis 1962[5].
Les opérations extérieures engageant des moyens militaires français résultent soit d'un mandat de l'ONU, soit d'une décision de l'Union européenne, soit de la décision de la France de participer à une coalition internationale, soit enfin d'une initiative purement française, notamment en Afrique au titre des accords de coopération et de défense passés avec la plupart des anciennes colonies françaises et quelques autres pays[14],[15].
Les opérations de maintien de la paix décidées par l'ONU peuvent être conduites directement par elle, ou confiées à une organisation internationale (OTAN, UE), ou bien plus rarement menées par un pays dirigeant le cas échéant une force multinationale, qu'elle mandate alors via une résolution prise en Conseil de sécurité des Nations unies[16].
Depuis la fondation de l'Union européenne, instituée par le traité de Maastricht, se met en place par étape une politique de sécurité et de défense commune (PSDC) au titre de laquelle les États membres mènent des opérations civiles ou militaires, sous mandat de l'ONU ou non. Seules les opérations militaires, passées ou en cours, impliquant l'armée française sont répertoriées dans cet article[17].
En 2024, L’armée française se dotée d’un commandement pour l’Afrique, avec une présence la d’une centaine de militaires au Gabon contre 350 précédemment, une centaine au Sénégal contre 350 précédemment, une centaine en Côte d’Ivoire 600 précédemment, et environ trois cent au Tchad contre 1 000 précédemment[18].
Typologie et exemples d'opérations extérieures en cours ou récentes
Les forces prépositionnées de souveraineté stationnées en France d’outremer ;
Les forces prépositionnées de présence, implantées en Afrique et au Moyen-Orient, en vertu d'accords bilatéraux avec les États concernés ;
Les opérations extérieures (OPEX).
Depuis le début des années 2000, les effectifs déployés dans le cadre des OPEX se situent annuellement dans une fourchette comprise entre 7 000 et 14 000 personnels des armées. De façon constante, ils se répartissent entre 2 ou 3 opérations principales mobilisant chacune de 1 000 à 5 000 militaires, et jusqu'à une vingtaine d'opérations, le plus souvent dans un cadre ONU ou UE, auxquelles ne sont affectés que des effectifs limités[6].
Durant la présidence de Nicolas Sarkozy, les effectifs en OPEX demeurent importants. La forte décroissance des effectifs de l'opération Licorne (ramenés de 3 500 militaires en 2006 à 700 en 2011) est en partie compensée en 2008 par l'opération EUFOR Tchad/RCA dans laquelle sont engagés 1 850 hommes et en 2011 par l'opération Harmattan en Libye. Alors qu'elles mobilisaient moins de 9 000 militaires en 2010, les OPEX en mobilisent 10 500 en 2011[6].
François Hollande accélère le retrait des forces françaises en Afghanistan amorcé par Nicolas Sarkozy. Les derniers soldats français quittent le sol afghan fin 2014. En 2012, moins de 6 500 soldats sont engagés dans des OPEX, le niveau le plus bas depuis le début des années 2000, en cohérence avec la baisse des budgets de la défense. Mais, en réponse à la dégradation de la situation au Mali, l'opération Serval est lancée en avec des moyens importants qui mobilisent rapidement 3 200 hommes. Barkhane lui succède en 2014. Ces opérations au Sahel ont pour conséquence que les effectifs en OPEX remontent à près de 8 000 militaires. La fin progressive de l'opération Sangaris en RCA permet de ramener les effectifs en OPEX à environ 7 000 militaires, niveau auquel ils se maintiennent durant la présidence d'Emmanuel Macron[6],[1].
Hormis les opérations majeures figurant dans le tableau ci-dessus, la France engage des effectifs limités dans d'autres opérations sous commandement national ou sous commandement de l'UE, de l'OTAN ou de l'ONU :
Commandement ONU : la France a réduit sa participation aux missions de l'ONU durant les années 2010, ne maintenant des effectifs importants qu'au sein de la FINUL II au Liban. Courant 2021, sa participation est limitée à une vingtaine de militaires dans la MINUSMA au Mali et à une dizaine dans la MINUSCA en Centrafrique[12].
L'absence de définition officielle, la grande diversité des opérations, le fait que beaucoup ont eu lieu dans quelques pays (12 fois au Tchad, 14 fois en Centrafrique, 20 fois au Liban) ont pour conséquence que les recensements qui figurent dans plusieurs documents récents consacré aux OPEX ne sont pas identiques. Le tableau figurant dans le Dictionnaire des opérations extérieures de l'armée française recense 119 OPEX entre 1959 et 2014, mais dans le corps du texte d'autres opérations sont citées[5]. Le tableau en annexe du Rapport Thorette en recense 126 entre 1969 et 2005[2]. Le tableau figurant à la fin de l'étude publiée par l'IRSEM en 2021 liste 249 opérations entre 1963 et 2017[3].
Les tableaux ci-dessous listent 189 OPEX depuis 1959. Cette liste s'appuie essentiellement sur le Dictionnaire des opérations extérieures de l'armée française paru en 2018[5], sur le rapport du groupe de travail « Monuments aux morts et opérations extérieures », dit rapport Thorette, publié en septembre 2011[2], sur l'étude publiée par l'IRSEM en intitulée « Le monument OPEX et la mémoire de la 4e génération du feu »[3], et sur le rapport d'information N° 2777 de l'Assemblée nationale du « Engagement et diplomatie : quelle doctrine pour nos interventions militaires ? »[10].
ONU : indique si l'opération résulte ou non d'un mandat de l'ONU ;
Exéc. : indique l'entité qui a le commandement de l'exécution de l'opération (ONU = commandement par l'ONU ; FRA = par la France ; OTAN : par l'OTAN ; MULTI : commandement assuré par une coalition formée spécialement pour l'opération ; UEO : par l'UEO) ;
Notes : informations supplémentaires sur la nature de l'opération.
Au titre des accords de défense ou d'assistance. Rétablissement du président Léon Mba dans ses fonctions après le putsch d’une partie de l’armée au Gabon[22].
Au titre des accords de défense ou d'assistance. Intervention de l’armée de l’air contre le Front Polisario en Mauritanie, dans le secteur du train minéralier Zouérat-Nouadhibou[22].
Transport du contingent français initial intégré à la FINUL I, à laquelle la France contribue de façon continue jusqu'à son remplacement par FINUL II aux pouvoirs renforcés[25].
Au titre des accords de défense ou d'assistance. Opération aéroportée pour délivrer 3 000 otages otages européens retenus à Kolwezi par des rebelles katangais.
Opération d'évacuation vers Djibouti des quelque sept mille ressortissants étrangers présents à Aden, à bord de navires soviétiques, français et britanniques.
Opération de « diplomatie navale coercitive » au large des côtes de l'Iran dans le contexte de crise des relations entre les deux pays faisant suite à la révolution iranienne[d].
Mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, le dispositif est armé au minimum d'un bâtiment de la Marine nationale[33],[34].
Déploiement d'une TF de la Marine nationale après l'invasion du Koweït par l'Irak, en liaison avec nos alliés occidentaux, précédant la première guerre du Golfe[35].
Participation de la marine au contrôle de l'embargo décidé par l'ONU à l'encontre de l'Irak, selon des modalités opérationnelles définies par l'UEO[35].
Opération destinée à renforcer le potentiel militaire émirati, dans la crainte d'une invasion irakienne dans le contexte de la première guerre du golfe.
Participation française à l’opération internationale Southern Watch, dont l’objet est de faire respecter la zone d’exclusion aérienne décrétée au sud de l’Irak, jusqu’au 32e parallèle, dans le contexte des massacres perpétrés par Saddam Hussein contre les populations chiites[10].
Sous mandat ONU, participation de la France au pont aérien de ravitaillement de la population civile dans les zones de combat et de soutien aux opérations de l'ONU.
Par sa résolution 931, le Conseil de sécurité restructure la Forpronu en trois opérations de maintien de la paix distinctes : la FPNU (ou Fopainu, force de paix des Nations unies) en Bosnie, l’OnuRC et la Fordeprenu[42].
Dans le cadre du programme RECAMP visant à renforcer les capacités militaires africaines, mise sur pied et soutien logistique d’un bataillon multinational de la CEDEAO de maintien de la paix en Guinée-Bissau[10].
Participation de la Marine nationale à la phase initiale de Enduring Freedom. Participation de l'Armée de l'air française dès la phase initiale en deux détachements : Héraclès Sud positionné aux Émirats arabes unis sur la base aérienne Al Dhafra avec deux Mirage IVP et deux ravitailleurs C-135FR, chargés du recueil photographique stratégique au profit du commandement américain ; et Héraclès Nord positionné au Tadjikistan, sur la base de Douchanbé.
Déploiement en Médit. orientale d’une task force de l’EUROMARFOR, qui rassemble les marines italienne, espagnole, portugaise et française, en soutien de l’opération de lutte contre le terrorisme Enduring freedom[10].
Dans le cadre du programme RECAMP, Boali soutient la force de stabilisation africaine en Centrafrique, la FOMUC, déployée à partir de décembre 2002, puis de la MICOPAX, qui la remplace en 2008[10],[63].
Opération militaire d'interposition en Ituri, province de l'est de la RDC pour garantir la sécurité des populations dans le secteur de la capitale régionale (Bunia) dans l'attente du déploiement des casques Bleus de la MONUC[65].
Participation des forces spéciales françaises à la lutte contre le terrorisme (environ 200 hommes) en Afghanistan sur demande du gouvernement afghan[66].
Opération aéronavale pour contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie et de brigandage au large des côtes de la Somalie[77].
Dans le cadre de l’aide d’urgence décidée par la France au profit des victimes du séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier, les forces armées ont déclenché l’opération Séisme Haïti 2010[79].
Créée par la résolution 2100, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, elle compte en 2021 plus de 18 000 personnels dont une vingtaine de français pour la coordination avec Barkhane[85].
Opération au Sahel, succédant, en aux opérations Serval et Épervier. Un effectif de 5 000 militaires est déployé au sol pour faire face à la menace terroriste au Nord-Mali en appuyant les forces de la MINUSMA et du G5 Sahel[91].
S'inscrivant dans la suite de l'opération Barkhane, le dispositif des éléments français de partenariat au Sahel repose sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la Bande sahélo-saharienne (BSS). Les 3 000 militaires français les appuient dans la lutte contre les groupes armés terroristes aux côtés de leurs partenaires européens et nord-américain.
↑Les missions de diplomatie navale et d'exercices aéronavals menés avec nos alliés ne figurent pas dans ce tableau. Ainsi, le déploiement du groupe aéronaval formé par le porte-avions Charles de Gaulle et son escorte (environ 3 000 marins et aviateurs) n'est pas inclus, même lorsqu'il participe à des opérations comme Chammal. De même la mission Jeanne d'Arc n'est pas incluse dans ce tableau.
↑Un des objectifs de l'opération Prométhée est d'assurer la liberté de navigation dans le Golfe d'Oman en s'assurant notamment que les corridors empruntés par les pétroliers sont libres de mines. Les chasseurs de mines de la Marine nationale y participent, avec d'autres États européens, coordonnés pour la première fois sous l'égide de l'UEO.
↑ a et b« 1960-2010, 50 ans d’interventions militaires françaises en Afrique », RFI, (lire en ligne)
↑Lemans Constance, « L’opération Limousin (1969-1971) : première intervention française au Tchad depuis son indépendance », ECPAD/PA/DTCF, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alain Brouillet, « La force multinationale d'interposition à Beyrouth (21 août - 13 septembre 1982) », Annuaire français de droit international, vol. 28, , p. 293-336 (lire en ligne)
↑Alain Brouillet, « La seconde force multinationale à Beyrouth (24 septembre 1982-31 mars 1984) », Annuaire français de droit international, vol. 31, , p. 115-166 (lire en ligne)
↑Ministère de la Défense, « Epervier », sur defense.gouv.fr, (consulté le )
↑« Liban : début de l'opération Acanthe - Quatorze blessés graves ont été transportés à bord du navire-hôpital la Rance », Le Monde, (lire en ligne)
↑ a et bDominique Guillemin, « La marine nationale et la guerre du Golfe », Guerres mondiales et conflits contemporains, no 244, , p. 31-51 (lire en ligne)
↑Maria Castillo, « L'opération Alba : une réussite pour l'O.N.U., un bilan mitigé pour l'Union européenne et l'U.E.O », Annuaire français de droit international, vol. 44, , p. 243-261 (lire en ligne)
Philippe Chapleau (dir.) et Jean-Marc Marill (dir.), Dictionnaire des opérations extérieures de l'armée française de 1963 à nos jours, Nouveau Monde Éditions, , 451 p. (ISBN978-2369425212).
Julian Fernandez, Les opérations extérieures de la France, CNRS, , 300 p. (ISBN978-2271134578).
DICOD, La France en OPEX - 50 ans d'engagement, Ministère des Armées, coll. « Les chemins de la mémoire », , 64 p. (lire en ligne).