Forces françaises en Côte d'Ivoire
Les forces françaises en Côte d’Ivoire ont été créées le . L’établissement d’une force française prépositionnée sur le sol ivoirien s’inscrit dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte-d’Ivoire. Elles constituent l’une des deux bases opérationnelles avancées en Afrique. Faisant suite à l’opération Licorne, dont la mission a été achevée le , les forces françaises en Côte d’Ivoire ont un statut de force de présence, c'est-à-dire qu’elles sont implantées en Côte d’Ivoire pour assurer un relai opérationnel sur une zone d’intérêt stratégique. Elles répondent ainsi aux orientations du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, qui définit cette région comme une des priorités stratégiques de la France[2]. Commandement
MissionsPar leur positionnement géographique, la qualité de leurs infrastructures portuaires et aéroportuaires et les capacités de leurs emprises, les FFCI constituent une plateforme stratégique, opérationnelle et logistique majeure sur la façade Ouest-africaine aussi appelée base opérationnelle avancée (BOA). En tant que BOA, les FFCI :
L’autre volet de la mission des FFCI consiste à :
DispositifLe commandement des forces françaises en Côte d’Ivoire (COMFOR) et de la base de défense (COMBdD) des forces françaises en Côte d’Ivoire est exercé par un colonel qui relève directement du chef d’état-major des armées. Les 950 militaires des FFCI, en 2020 - effectif depuis en baisse -, constituent une réserve d’intervention en Afrique centrale et de l’ouest. Ils sont chargés de soutenir les opérations dans la zone et de conduire les activités de partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire. Les FFCI sont composées de différents organismes, tous contribuant au fonctionnement de la base opérationnelle avancée :
Base opérationnelle avancée de l’Afrique centrale et de l’ouest, les FFCI peuvent à tout moment être renforcées par des moyens d’autres forces prépositionnées et inversement, tout en étant en mesure d’assurer ses propres missions. Les FFCI stationnent sur trois sites :
Le camp de Port-Bouët est situé dans la banlieue sud d’Abidjan à un kilomètre de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny et à cinq kilomètres du port autonome d’Abidjan. Toutes les formations des FFCI sont stationnées sur le camp de Port-Bouët. Véritable plaque tournante logistique de l’Afrique de l’ouest, le camp dispose de :
Composante Terre43e BIMa composé d'une compagnie d'infanterie, d'un escadron blindé, d'une compagnie de génie (opérationnel et infrastructure), d'une batterie, d'un détachement cynophile du 132e régiment d'infanterie cynotechnique et du centre médical au profit des FFCI. Aviation légère de l'Armée de terreLe détachement de l'Aviation légère de l'Armée de terre (DETALAT) se compose, en 2021, de deux hélicoptères Gazelle. Composante SSARôle 2 (chirurgie) au profit de la population, centre médical au profit des forces. Composante AirDETAIR : un hélicoptère Fennec[6]. En 2024On spécule en octobre 2024, alors qu'il y a environ 600 militaires français en Côte d'Ivoire, une forte réduction des effectifs a une centaine de personnes. Un camp d'entraînement à Lomo Nord est restitué le 17 septembre 2024[7]. Notes et références
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