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Depuis le IXe siècle, les comtes de Troyes ont été à la tête d’un ensemble territorial qui a évolué au fil des siècles, le comté de Troyes.
Ce titre de noblesse a été définitivement supprimé en 1125 après l'union des comtés de Troyes et de Meaux, au profit de la Champagne, sous le comte Thibaut II.
853-858 : Eudes Ier de Troyes († 871), probablement frère aîné de Robert le Fort, marié à Wandilmodis. Pour s'être révolté, Eudes Ier est destitué en 858
...925-931...: Richard, fils de Garnier de Sens, peut-être également par mariage.
...936-956: Gilbert de Chalon, en tant que fils de Manassès l'Ancien et après la destitution d'une parties des honneurs de Richard.
956-967 : Robert de Vermandois, comte de Meaux (943-967) , fils d'Herbert II. Il devient comte de Troyes (956-967) grâce à son mariage avec Adélaïde Werra, fille de Gilbert de Chalon. C'est la dernière grande transmission par les femmes avant l'an Mil.
Comtes de Meaux et de Troyes (956-1089)
En transférant son fief à son gendre en 956, le comte Gilbert initie la formation de la future Champagne.
Les deux comtés furent de nouveau séparés en 1089, partagés entre les fils du comte Thibaud Ier.
Fils du précédent, il meurt sans descendance entre 1021 et 1023 et aurait désigné son cousin germain Eudes II, à la tête du puissant comté de Blois, à sa succession.
Fils d'Étienne II, la régence est d'abord assurée par son oncle Thibaud III, qui le fait vassal du comté de Blois. Eudes se révolte mais fut vaincu en en 1066.
Fils ainé du comte Eudes II de Blois, il hérita du domaine ligérien, mais refusa de reconnaître et de faire hommage au roi capétienHenri Ier. Ce-dernier lui « retira » définitivement le comté de Tours qu'il donne à son allié Geoffroy Martel, après la bataille de Nouy. Il reconstitua le domaine bléso-champenois de son père en se débarrassant de son neveu Eudes III de Champagne, et élève définitivement la Champagne en tant que comté. Il se maria avec une fille de l'ennemi de son père : Gersende du Maine.
La règle de droit public carolingien imposant de nommer un vicomte en cas de pluralité de détention de charges comtales, Troyes dispose d'un vicomte, tandis que le titulaire des droits comtaux reste effectivement un membre de la Maison de Blois. Vers 1100, il s'agit de la famille de Montlhéry, sans qu'on puisse savoir si la charge (en ce temps féodalisée) est advenue à Milon de Monthléry ou à la famille de son épouse Lithuise.
La vicomté de Troyes se fragmente très rapidement au XIIe siècle entre les nombreux descendants de la famille de Monthléry. Le siège de la vicomté est en bordure de l'enceinte Ouest (faisant face à Sens) de la nouvelle enceinte urbaine de Troyes.
Isabelle Crété-Protin, Église et vie chrétienne dans le diocèse de Troyes du IVe au IXe siècle, p. 297-308, Presses Universitaires du Septentrion, Villeneuve-d'Ascq, 2002 (ISBN978-2-85939-753-1) Extraits