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Lorsqu'en 1239, Jean de Braine, sans postérité, vend son comté de Mâcon à Saint-Louis avant de partir pour une croisade dont il ne reviendra pas, le roi transfère le bailliage de Saint-Gengoux à Mâcon d'où il surveille Lyon, alors ville d'Empire. Le bailli, installé dans le château comtal, sera l'un des principaux instruments de l'expansion du royaume capétien vers le sud-est, notamment l'annexion de Lyon en 1312. Les baillis de Mâcon prennent alors aussi la charge de sénéchal de Lyon, qu'ils conserveront jusqu'en 1417.
Le plus illustre bailli de Mâcon est sans doute Philibert de La Guiche, qui réussit, au temps des guerres de religion, à empêcher le massacre de nombreux protestants de Mâcon en les faisant simplement emprisonner. À la même époque, vers 1563, le bailliage fut transféré à Prissé en raison de l'épidémie de peste qui sévissait à Mâcon, une rue de la ville porte son nom.
Antoine Desbois et ses descendants portent le titre de grand bailli d'épée du Mâconnais
Toponymie
Différents lieux rappellent l'existence de ces personnages. Citons, à Mâcon même:
La rue Philibert-Laguiche, en souvenir de l'acte de tolérance cité plus haut
La maison du Bailli, au centre-ville, ensemble formé de trois corps de bâtiments et un escalier à vis hors œuvre, datant des XVIe et XVIIe siècles.
Le plateau de la Baille, qui domine la Saône et qui est aussi le lieu d'implantation du premier noyau urbain (on y trouve la place de la Baille)
Le bailliage de Mâcon, étude sur l'organisation judiciaire du Mâconnais sous l'Ancien Régime, de P. de la BUSSIERE (Dijon, 1914)
Dictionnaire de la Noblesse, tome VII, par M. de la Chenaye Desbois (Paris, 1774)
Histoire de Jonvelle - Chauvirey (Wikisource)
Centre historique des archives nationales - Série J - Trésor des Chartes
Chauffailles, La Clayette et leur région, de Jean PERCHE
Chroniques de Saône-et-Loire, de René PRETET (éditions Horvath, 1985)
Notes et références
Notes
Références
↑Il devint bailli du Mâconnais « pour ses services surtout au combat naval contre ceux de La Rochelle, auquel il commandoit la proue du gallion de l’admiral », les lettres de provision de « l’office de bailli et capitaine du château fort pour Charles de Saulx, baron de Tavannes et de Lugny, nommé à la place de Pontus de Cibérans, démissionnaire » ayant été signées en décembre 1626 (source : Barthélémy Rameau, « Les anciens fiefs du bailliage de Mâcon »).
↑Fils de Charles de Saulx, baron de Tavannes et de Lugny, il hérita des terres et des charges de son père, et fut bailli du Mâconnais « par survivance » (source : Barthélémy Rameau, « Les anciens fiefs du bailliage de Mâcon »).