Le voyageur tangérois Ibn Battûta visite le Mali et écrit un compte rendu de tout ce qu'il observe.
Il quitte Fès pour Sijilmâsa, traverse le désert avec une caravane de marchands (18 février) vers Iwâlâtân (20 avril) puis atteint Niani, capitale du Mali le 28 juin. Il en repart le monté sur un chameau. Il décrit des hippopotames aux bords du lac Débo (?), gagne Tombouctou et s’embarque dans une pirogue vers Kawkaw (Gao). Il marche vers Takaddâ(en) sur le territoire des berbères Bardâma, traverse le désert () vers Kâhir et le Hoggar puis regagne Sijilmâsa () et Fès[2].
Ibn Battuta décrit le Mali comme un empire remarquablement administré. Les routes sont sures, le pays prospère et l’or semble couler à flots. Il visite Niani, la capitale. Admis à la cour, il admire «les magnifiques carquois d’or et d’argent des écuyers, sabres ornés d’or et dont les fourreaux (étaient) en or, lances en or et en argent […] les beaux habits des femmes coiffées de bandeaux d’or et d’argent, garnis de pommes d’or».
Sur ordre du métropolite Abba Salama, les Éthiopiens vengent l’emprisonnement du patriarche d’Alexandrie Marc par l’exécution ou la conversion forcée de marchands égyptiens qui se trouvaient sur leur territoire. La tradition rapporte qu’ils auraient conduit une expédition armée jusque dans la vallée du Nil en 1365[3].
Indépendance de l’état musulman du Bengale avec Gaur (Lakhnauti) pour capitale[4].
13 février[7] : bataille navale du Bosphore entre la flotte génoise de Paganino Doria et les forces combinées de Venise (Nicolo Pisani), de l'Aragon et de l'empire byzantin. Une tempête provoque de lourdes pertes dans les deux camps. Les Génois victorieux mettent le siège devant Constantinople avec l'aide des Turcs d'Orhan.
↑ a et bJoseph Epiphane Darras, Histoire générale de l'église depuis le commencement de l'ère chrétienne, vol. 3, Librairie de Louis Vivès, (présentation en ligne)