Ligue fraternelle des enfants de FranceLigue fraternelle des enfants de France
La Ligue fraternelle des enfants de France est une institution de bienfaisance et d'entraide entre jeunes gens et créée par de jeunes gens en 1895. Elle est reconnue d'utilité publique en 1898 et existe encore, ayant pris de nos jours essentiellement une orientation médicale. En novembre 2024, elle perd cette reconnaissance[1]. HistoriqueÀ l'initiative de Henri Rollet, avocat, puis premier juge au tribunal pour enfants, et d'Apolline de Gourlet, Lucie Faure, fille de Félix Faure, président de la République, fonde l'association lors d'une réception au palais de l’Élysée. La Ligue doit « créer les liens d'une véritable fraternité entre les enfants, les jeunes gens et les jeunes filles des familles aisées et les enfants pauvres, orphelins ou abandonnés, tel est notre but ! » Très vite, des comités voient le jour en province. Les membres, tous bénévoles, œuvrent dans différentes directions : secours et placements, vestiaire, lutte contre la tuberculose, promotion des premières colonies de vacances. En 1897, l'organisation compte 10 comités régionaux et 10 000 membres. En 1900, 20 comités et 14 000 membres. La Ligue possède un préventorium à l’île de Ré, la « maison des enfants ». En 1902, un premier dispensaire est ouvert sur l’avenue de La Motte-Picquet. René Quinton y fait ses premiers essais de traitement par le « sérum marin » ou plasma de Quinton. Ce dispensaire devenu trop petit, un nouveau est établi 127, rue de Tolbiac dans le 13e arrondissement de Paris. Il ouvre en 1908 et prend le nom d'hôpital Marie Lannelongue (morte en 1906), qui, avec son mari le docteur Odilon Lannelongue, a apporté son constant soutien et fait un don important. En 1946, il est le premier centre d'hygiène scolaire du 13e arrondissement. En 1954, il devient Centre européen de cardiologie infantile. C'est dans cet hôpital, devenu le Centre chirurgical Marie-Lannelongue et transféré au Plessis-Robinson, que sera effectuée la première opération de la maladie bleue, la première opération à cœur ouvert et la première opération à cœur arrêté[2]. Dans les années 1920, d'autres dispensaires de moindre importance sont ouverts dans différents arrondissements de Paris. Un « Jardin des enfants » dans le 13e arrondissement recueille des enfants anémiés et lutte contre la tuberculose. Parallèlement, les activités d'aide sociale continuent à Paris et en province. S'y ajoutent au fil des années le secours de guerre en 1916, des garderies et cantines d'enfants, des soins dentaires, la formation au diplôme d'infirmière et une bibliothèque pour les apprentis à Paris. Les placements familiaux de nombreux enfants à la campagne durant la Seconde Guerre mondiale permettront de soustraire aux recherches beaucoup d'enfants de résistants. La Ligue aujourd'hui
Notes et références
Sources
Lien externe
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